Parapluie bulgare
Le parapluie bulgare ou la piqûre de parapluie est une méthode attribuée aux services secrets bulgares pour faire pénétrer du poison dans le corps de la victime à l'aide d'un parapluie.
Pour les articles homonymes, voir Parapluie (homonymie).
Cette méthode tient son nom de l'empoisonnement, le , à Londres, de l'écrivain et dissident bulgare Georgi Markov (décédé le ) par le Komitet za Darzhavna Sigurnost, les services secrets de la République populaire de Bulgarie, ainsi que de la tentative d'assassinat, le , du journaliste bulgare réfugié en France Vladimir Kostov. Le poison employé était de la ricine[1].
Influence et postérité
Un film comique en a été tiré : Le Coup du parapluie, de Gérard Oury, avec Pierre Richard (1980).
Le « coup du rideau », technique parlementaire, utilisée par certains membres de l'assemblée nationale en France se dénommerait ainsi par référence au coup du parapluie[2].
Notes et références
- (en) Richard H. Cummings, Cold War Radio, McFarland, , p. 69.
- Site lemonde.fr, article "Le coup du rideau".
Voir aussi
Articles connexes
- Assassinat de Georgi Markov selon la technique du « parapluie bulgare »
- Le roman Voir Malte et mourir (SAS no 54 - 1979) met en scène un assassinat d'agent secret britannique par le moyen du Parapluie bulgare.
Lien externe
- Exemplaire de parapluie bulgare, dans le Musée international de l'espionnage (en) fondé à Washington par le général Oleg Kalouguine
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