Parc des oiseaux

Le parc des oiseaux est un parc zoologique situé à Villars-les-Dombes dans le département de l'Ain. Le site est recensé à l'Inventaire général du patrimoine culturel et a été ouvert en 1970. Il est l'un des plus anciens parcs ornithologiques de France et regroupe une collection de plus de 3 000 oiseaux du monde entier dans une réserve de 380 hectares implantée au cœur de la Dombes. Le parc ouvert au public couvre une surface de 35 hectares à l'intérieur de la réserve et accueille en moyenne 250 000 visiteurs par an.

Parc des oiseaux


Logo du parc des oiseaux

Un Ara hyacinthe du parc

Date d'ouverture 1970
Situation Villars-les-Dombes, Ain, France
Superficie 35 hectares (dans une réserve de 380 hectares)
Latitude
Longitude
45° 59′ 36″ nord, 5° 01′ 36″ est
Nombre d'animaux 3 000 oiseaux
Nombre d'espèces 600 espèces
Site web http://www.parcdesoiseaux.com/
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain

Le parc est membre de l'Association européenne des zoos et des aquariums et de l'Association nationale des parcs zoologiques, il participe à une quinzaine de programmes européens d'élevage pour la sauvegarde et la réintroduction des espèces menacées. Il est également membre de l'Association mondiale des zoos et aquariums (WAZA).

En 2014 il a reçu 283 684 visiteurs[1], en 2015, 269 000 et en 2016, 285 720[2].

L'histoire du parc

Ancien logo.

L'histoire du parc ornithologique débute dans les années 1960[3] lorsque le professeur Lebreton et le docteur Vaucher, avec l'appui du Conseil général de l'Ain, créent une zone de protection au sein du territoire de la Dombes. En 1963, le département obtient un domaine s'étendant sur 223 hectares et observe la venue massive d'un grand nombre de visiteurs. Le projet de parc des oiseaux est donc lancé en 1965, pour une ouverture le , ce qui en fait l'un des plus anciens parcs ornithologiques de France[4].

Parc indiqué sur la route pour Bourg-en-Bresse en venant de Lyon.

Dès les débuts, environ 250 000 visiteurs[3] sont comptés tous les ans. Cet engouement a permis le développement du parc avec la construction, de la grande volière en 1977 et de la maison des manchots en 1979. Or la fréquentation a connu une baisse à partir des années 1990 incitant le Conseil Général de l'Ain à faire des études pour offrir au public une nouvelle dynamique. Cette étude s'est conclue par un vote le et offrant un plan d'investissement d'un montant de 60 millions de francs[note 1] à valoir sur cinq ans pour offrir au parc un nouveau concept[5]. Celui-ci a pour but d'augmenter le nombre des espèces à observer tout en créant de nouveaux équipements permettant au public un meilleur accueil.

Le , le ministère de la Culture rend effectif le recensement du parc à l'Inventaire général du patrimoine culturel[6] qui permet de recenser et de faire connaître les éléments du patrimoine en France qui présentent un intérêt culturel, historique ou scientifique[7].

Le fonctionnement du parc

Plus de six cents espèces d'oiseaux sont représentées au parc des oiseaux[8]. Ceux-ci représentent une collection de 3 000 oiseaux issus de tous les continents[9].

La nurserie

Un flamant de Cuba âgé de quatre semaines de la nurserie.

Du fait de son implication dans le programme européen pour les espèces menacées, le parc est doté d'une nurserie[10] permettant d'apporter les soins aux jeunes oiseaux du parc. Une équipe de scientifiques et de soigneurs est présente toute l'année pour les naissances des bébés manchots, des aras, des vautours ou encore des pélicans. Elle est ouverte au public de février à octobre et permet d'assister au nourrissage des poussins.

Nourriture

Les pélicans du parc mangent chacun environ un kilogramme de poisson par jour.

Les différentes espèces d'oiseaux présentent au parc possèdent toutes une alimentation propre[11]. Certains sont exclusivement végétariens comme le Tragopan de Temminck qui se nourrit de fleurs, de feuilles, de baies et de graines de différentes plantes et quelquefois d'insectes[12]. L'origine géographique de l'espèce a également une influence sur ce qui doit être donné à l'oiseau ; l'Aigrette garzette qui est issue des zones littorales se nourrit d'insectes aquatiques, de crustacés et de petits poissons[13], mais ne consomme pas de végétaux. Les espèces provenant des plaines ou des montagnes ont un régime carnassier comme la Chouette lapone qui se nourrit de petits rongeurs ou d'oiseaux[14]. Le Condor des Andes a un régime à base de cadavres de mammifères[15].

La variété des régimes nécessite des menus adaptés par les soigneurs et donc une gestion des livraisons pour le parc.

Financement

La majeure partie des revenus du parc provient de la billetterie, des ventes de marchandises et des prestations de services[16]. Mais il bénéficie également de subventions annuelles de la part de la région pour assurer l'investissement et l'innovation des activités.

La réserve

Un domaine couvrant une surface de 380 hectares[3] a été défini dans la région de la Dombes depuis 1963. Il s'agit d'une réserve botanique et ornithologique qui inclut le parc ouvert au public. Elle est composée de cent quarante hectares d'étang, soixante quatre hectares de prairie, et quarante hectares de bois.

Les fonctions du parc

Le parc est à l'origine une zone de protection au sein du territoire de la Dombes, mais l'engouement du public pour les oiseaux en fait une attraction touristique et de loisir. Il joue également un rôle dans la sauvegarde et la reproduction de certaines espèces en voie de disparition.

Pôle touristique

Les différentes espèces sont au plus près du public lors des spectacles.

Avec 285 000 visiteurs en 2009[17], le Parc des oiseaux est le premier pôle touristique du département de l'Ain[5]. Son entrée est payante[18] et propose plusieurs tarifs.

Lieu de loisirs

Outre l'activité touristique, il existe diverses activités de détente. Une aire de jeu est aménagée pour les plus jeunes ainsi qu'un labyrinthe couvrant une surface de presque un hectare[19]. Ceux-ci sont conçus sur le thème des oiseaux. Des animations sont programmées tout au long de la journée faisant intervenir les différentes espèces du parc[20]. Elles consistent en des ateliers de nourrissage ou des rencontres avec les soigneurs. Des points de restauration existent dans le parc. Il s'agit de quatre restaurants[21] et aire de pique-nique. À l'entrée du parc se trouve également une boutique de souvenir.

Préservation des espèces

Le Parc des oiseaux participe au programme européen pour les espèces menacées[3] qui est organisé par l'association européenne des zoos et des aquariums. Une quinzaine de programmes de sauvegarde est mis en place pour permettre la reproduction et la sauvegarde des espèces[10]. Les oiseaux concernés sont le Pélican frisé, dont le parc a été le premier à effectuer une reproduction en captivité, le Manchot de Humboldt, l'Ibis chauve, le Vautour moine, le Percnoptère d'Égypte, le Condor des Andes, le Faisan d'Edwards, l'Éperonnier de Palawan, le Cacatoès des Moluques, l'Amazone lilacine, l'Amazone à joues vertes, le Ara hyacinthe, le Ara militaire, le Ara à gorge bleue et le Calao bicorne. L'objectif est d'assurer la conservation génétique des espèces en cas d'extinction totale de ces dernières dans leurs espaces naturels. La surveillance et la maitrise de la reproduction en captivité permet d'obtenir une réserve de population saine et viable qui pourra être réintroduite dans leurs milieux d'origine[22].

Cinéma et télévision

Le Parc des oiseaux a collaboré à la réalisation de plusieurs films réalisés pour le cinéma :

Le parc a également servi en 2004 au tournage de l'émission de télévision C'est pas sorcier sur les perroquets[réf. nécessaire].

Notes et références

Notes
  1. 60 millions de francs correspond à 9,15 millions d'euros
Références
  1. « Rhône - Alpes, Fréquentation 2014 des sites touristiques Culturels et de loisirs », sur ro.rhonealpes-tourisme.com,
  2. « Chiffres clés du tourisme », sur pro.auvergnerhonealpes-tourisme.com (consulté le )
  3. « Parc des oiseaux », sur http://www.leszoosdanslemonde.com/ (consulté le ).
  4. « Le Parc des oiseaux », sur http://www.evene.fr/ (consulté le ).
  5. « Nouvelle stratégie du Parc des Oiseaux de Villars les Dombes (page 8) », sur http://www.regionurbainedelyon.fr/ (consulté le ).
  6. Notice no IA01000412, base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le 9 novembre 2009)
  7. Ministère de la Culture, « Une entreprise de connaissance », sur http://www.inventaire.culture.gouv.fr/ (consulté le ).
  8. « Liste non exhaustive des espèces représentées au Parc des Oiseaux », sur parcdesoiseaux.com, (consulté le ).
  9. « Le Parc des oiseaux », sur http://www.infoparks.com/ (consulté le ).
  10. [PDF] Parc des oiseaux, « Un conservatoire d'espèces menacées », sur http://www.parcdesoiseaux.com/, (consulté le ).
  11. Parc des oiseaux, « Liste des oiseaux », sur http://www.parcdesoiseaux.com/ (consulté le ).
  12. Parc des oiseaux, « Tragopan de Temminck », sur http://www.parcdesoiseaux.com/ (consulté le ).
  13. Parc des oiseaux, « Aigrette garzette », sur http://www.parcdesoiseaux.com/ (consulté le ).
  14. Parc des oiseaux, « Chouette lapone », sur http://www.parcdesoiseaux.com/ (consulté le ).
  15. Parc des oiseaux, « Condor des Andes », sur http://www.parcdesoiseaux.com/ (consulté le ).
  16. Cour des comptes, « Rapport de la cour des comptes », sur http://www.ccomptes.fr/, (consulté le ).
  17. Le Progrès, « Le Parc des oiseaux s'est encore envolé », sur http://www.leprogres.fr/, (consulté le ).
  18. Parc des oiseaux, « Tarifs et abonnements », sur http://www.parcdesoiseaux.com/, (consulté le ).
  19. Parc des oiseaux, « → Le parc → Détente, activités & loisirs », sur http://www.parcdesoiseaux.com/ (consulté le ).
  20. Parc des oiseaux, « Animations », sur http://www.parcdesoiseaux.com/, (consulté le ).
  21. Parc des oiseaux, « Cartes des restaurants », sur http://www.parcdesoiseaux.com/ (consulté le ).
  22. Parc des oiseaux, « Programmes de conservation », sur http://www.parcdesoiseaux.com/ (consulté le ).
  23. « Sorties Cinéma du 29 juin au 05 juillet 2011 », sur bordeauxplus.fr (consulté le ).
  24. « Méditerranée Audiovisuelle - Lettre d'information mensuelle n°86 », sur cmca-med.org (Centre méditerranéen de la communication audiovisuelle), (consulté le ).
  25. « Nicostratos - dossier de presse », sur medias.warnerbros.fr (consulté le ).
  26. « NICOSTRATOS, le Pélican film de Olivier HORLAIT d’après le roman « NICOSTRATOS» d’ Éric BOISSET », sur lavoixdu14e.blogspirit.com, (consulté le ).
  27. Cecil Rhodes, « Regard de cinéaste sur la forêt humide - Le cinéaste s’engage », sur ghi.elca-services.com, (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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