Parc ornithologique de Pont-de-Gau

Le parc ornithologique de Pont-de-Gau se situe en Camargue sur la RD 570 qui mène des Saintes-Maries-de-la-Mer à Arles. Il a été créé en 1949 et depuis 1974, ce qui n'était au début qu'un simple zoo, a acquis son statut de parc ornithologique.

Parc ornithologique de Pont-de-Gau

Flamants roses au Pont-de-Gau
Géographie
Pays France
Commune Saintes-Maries-de-la-Mer
Quartier Pont-de-Gau
Altitude m
Superficie 60 ha
Histoire
Création 1974
Gestion
Lien Internet http://www.parcornithologique.com
Localisation
Coordonnées 43° 29′ 17″ nord, 4° 24′ 20″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône

Historique

En 1949, un ornithologue passionné, André Lamouroux, ouvre à Pont-de-Gau un espace composé de petites volières où sont montrées quelques espèces avicoles camarguaises. René Lamouroux, son fils, lui succède en 1974, et décide de permettre aux visiteurs de voir un maximum d'espèces en liberté dans un parc et de s'informer grâce à la Maison du parc[1]. Le rôle de celle-ci est de sensibiliser les visiteurs sur la protection de l'environnement camarguais et la sauvegarde de ce milieu naturel[2].

Le parc

Roselières au Pont de Gau (Phragmites australis)
Paysage du parc

René Lamouroux agrandit d'abord le domaine de douze hectares de marais, aménage et balise des chemins pour permettre aux visiteurs d'approcher au plus près de la faune et de la flore[1]. Puis, en 1987, il loue le marais de Ginès au Parc naturel régional de Camargue[3]. Aujourd'hui avec ses 60 hectares, le parc permet de découvrir la faune sauvage dans son milieu naturel composé de marais, d'étangs, de roselières, de pelouses, de sansouires et de roubines. Cette diversité favorise la présence d'une grande variété d'espèces d'oiseaux, tant sédentaires que migratrices[4].

Parmi ces espèces se distinguent les flamants roses, les hérons, les cigognes, les aigrettes, les sarcelles, les rapaces et de nombreux petits échassiers[4]. Les quelques volières du parc accueillent des oiseaux handicapés ou trop imprégnés par l'homme pour survivre seuls en milieu naturel. Un centre de soins a été créé pour les oiseaux de Camargue. Il en reçoit une moyenne de 350 par an[1]. En 1985, il fut ramassé plus de 5 000 flamants roses morts de faim à cause du gel des étangs lors des vagues de froid hivernales, en février 2012, le parc a accueilli et soigné ces oiseaux emblématiques de la Camargue. Plus de 90 % des surfaces des étangs étaient gelées, les empêchant de se nourrir[5].

Le Parc propose sept kilomètres de sentiers de découverte avec des chemins adaptés à tous et accessibles aux personnes handicapées. Tout au long des aires de pique-nique sont aménagées[6]. Grâce aux terrasses, l'observation de plusieurs centaines d'oiseaux est particulièrement facilitée[4]. À la sortie, la maison du parc naturel régional de Camargue apporte un complément en informant le public sur la Camargue, ses spécificités, son milieu naturel et les moyens de le respecter[1].

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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