Parti de l'unité serbe
Le Parti de l'unité serbe (Странка Српског Јединства (Stranka Srpskog Jedinstva) en serbe), en abrégé SSJ, est un parti politique nationaliste serbe. Il a été officiellement enregistré le avec son siège à Jagodina[4], et a fusionné en 2007 dans le Parti radical serbe. Créé par Željko Ražnatović (Arkan), il était à la fin présidé par Borislav Pelević[4].
Parti de l’unité serbe (sr) Странка Српског Јединства (sr) Stranka Srpskog Jedinstva | |
Présentation | |
---|---|
Président | Borislav Pelević |
Fondation | 1993 |
Disparition | 2007 |
Fusionné dans | Parti radical serbe |
Siège | Jagodina Belgrade |
Fondateur | Željko Ražnatović |
Branche armée | Garde volontaire serbe (en) (1993-1996) |
Positionnement | Extrême droite[1] |
Idéologie | Ultranationalisme serbe[1],[2],[3] Irrédentisme serbe National-conservatisme |
Couleurs | Gris |
Historique
Le Parti de l’unité serbe est créé par Željko Ražnatović (dit Arkan), qui en est le premier président. Après l’assassinat d’Arkan, survenu le , Borislav Pelević lui succède à la présidence du parti.
Son programme comporte les points suivants : réaliser l’unité du peuple serbe, maintenir l’intégrité territoriale de la Serbie, préserver la tradition et la famille, défendre l’alphabet cyrillique. Il soutient le parlementarisme et la démocratie[réf. nécessaire].
Aux élections législatives serbes de 2003, le Parti de l’unité serbe participe à une coalition nommée Pour l’unité nationale[5]. Cette coalition obtient 68 537 voix, soit 1,8 % des suffrages, score qui ne lui permet pas d’avoir de député à l’Assemblée nationale de Serbie[6].
Le , le Parti décide de fusionner avec le Parti radical serbe de Vojislav Šešelj et de Tomislav Nikolić[7]. De fait, aux élections législatives serbes de mai 2008, Borislav Pelević a été élu député sur la liste du Parti radical serbe[8].
En 2013, le parti est recréé sous le nom de Conseil de l'unité serbe (en) par Pelević[9]. Le nouveau parti a pris part aux législatives de 2014 au sein de la coalition du Front patriotique, mais a échoué à atteindre le seuil nécessaire pour entrer à l'Assemblée nationale.
Notes et références de l’article
- Barbara Wiesinger, « The Continuing Presence of the Extreme Right in Post-Milošević Serbia »,
- « Warlord's party hopeful of winning seats », sur edition.cnn.com, CNN,
- « Željko Ražnatović », sur britannica.com, Britannica
- (sr) « Stranka srpskog jedinstva », Registar političkih organizacija, sur http://www.drzavnauprava.gov.rs, Site officiel du ministère de l'Administration publique et de l'Autonomie locale (consulté le ).
- (sr) « Stranka srpskog jedinstva », sur http://www.danas.co.yu, Danas, (consulté le ).
- (sr) « Izveštaj o rezultatima izbora za narodne poslanike u Narodnoj skupštini Republike Srbije održanih 28. decembra 2003. godine. », sur http://www.rik.parlament.sr.gov.yu, Site officiel de la Commission électorale de la République de Serbie, (consulté le ).
- (sr) « Stranka srpskog jedinstva se integrisala u SRS », sur http://www.blic.rs, Blic (consulté le ).
- (sr) « Spisak narodnih poslanika », sur http://www.parlament.sr.gov.yu, Site officiel du Parlement de Serbie (consulté le ).
- (sr) « Pelević obnavlja staru stranku », Večernje novosti, (lire en ligne, consulté le )
- Portail de la Serbie et du peuple serbe
- Portail de la politique
- Portail du conservatisme