Pascal (Q138)

Le Pascal est un sous-marin français de la classe 1 500 tonnes. Lancé en 1928, il est le premier de la série M6.

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Pascal

L'Ajax, identique au Pascal
Type Sous-marin
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Brest
Quille posée
Lancement
Armé 10 septembre 1931
Statut sabordé le
Équipage
Équipage officiers, 66 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 92,30 m
Maître-bau 8,10 m
Tirant d'eau 4,40 m
Déplacement 1 572 tonnes en surface
2 082 tonnes en plongée
Propulsion 2 moteurs Diesel
2 moteurs électriques
Puissance Diesel : 2 × 3 000 ch
Électrique : 2 × 1 200 ch
Vitesse Surface : 17,5 nœuds
Plongée : 10 nœuds
Profondeur 80 m
Caractéristiques militaires
Armement 9 tubes lance-torpilles de 550 mm
2 tubes lance-torpilles de 400 mm
1 canon de 100 mm
1 mitrailleuse-double de 13,2 mm/76
Rayon d'action 14 000 nautiques à 7 nœuds (surface)
100 nautiques à 7 nœuds (immersion)
Carrière
Port d'attache Brest

Histoire

Développement

Le Pascal fait partie d'une série assez homogène de 31 sous-marins océaniques de grande patrouille, aussi dénommés 1 500 tonnes en raison de leur déplacement. Tous sont entrés en service entre 1931 (Redoutable) et 1939 (Sidi-Ferruch).

Longs de 92,30 mètres et larges de 8,10, ils ont un tirant d'eau de 4,40 mètres et peuvent plonger jusqu'à 80 mètres. Ils déplacent en surface 1 572 tonnes et en plongée 2 082 tonnes. Propulsés en surface par deux moteurs diesel d'une puissance totale de 6 000 chevaux, leur vitesse maximum est de 18,6 nœuds. En plongée, la propulsion électrique de 2 250 chevaux leur permet d'atteindre 10 nœuds. Appelés aussi « sous-marins de grandes croisières », leur rayon d'action en surface est de 10 000 nautiques à 10 nœuds et en plongée de 100 nautiques à 5 nœuds.

Mis en chantier le avec le numéro de coque Q138, le Pascal est lancé le et mis en service le .

Seconde Guerre mondiale

Il est affecté, au début de la Seconde Guerre mondiale, à la 4e division de sous-marins, basée à Brest, qu'il forme avec Le Centaure, l'Argo et le Henri Poincaré[1].

Dès le , il patrouille le long des côtes marocaines avec Le Centaure et le Henri Poincaré[2]. Le , il arraisonne le paquebot italien Saturnia dans le sud des Açores. Il le laisse repartir après avoir contrôlé ses passagers, parmi lesquels figurent sept juifs allemands[3]. Il est en patrouille au sud de la Sardaigne lorsque l'armistice entre en vigueur le . Il reste un temps à Bizerte avant de rejoindre la 5e DSM à Casablanca en . Il quitte le Maroc pour un grand carénage à La Ciotat de huit mois, qui s'achève le . À cette date, il est autorisé à se réarmer pour protéger Toulon. Le réarmement n'est pas achevé lorsque les Allemands pénètrent dans Toulon le et le sous-marin est sabordé avec la flotte française[4]. Il est renfloué le à deux reprises puis est déclaré inutilisable par les Allemands. Il est définitivement coulé par un bombardement le avec le Redoutable et le Fresnel[5].

Notes et références

  1. Huan 2004, p. 49
  2. Picard 2006, p. 35
  3. Huan 2004, p. 62
  4. Huan 2004, p. 138-141
  5. Huan 2004, p. 209

Bibliographie

  • Claude Huan, Les Sous-marins français 1918-1945, Rennes, Marines Éditions, , 240 p. (ISBN 978-2-915-37907-5 et 2-915-37907-6, OCLC 55595422)
  • Claude Picard, Les Sous-marins de 1 500 tonnes, Rennes, Marines Editions, , 119 p. (ISBN 2-915-37955-6 et 978-2-915-37955-6, OCLC 421731181, BNF 40993561)
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