Pascal Affi N'Guessan
Pascal Affi N'Guessan, né le à Bouadikro, dans la sous-préfecture de Bongouanou, en Côte d'Ivoire, est un homme d'État ivoirien.
Pascal Affi N'Guessan | |
Fonctions | |
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Président du Front populaire ivoirien | |
En fonction depuis le (21 ans, 1 mois et 13 jours) |
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Prédécesseur | Laurent Gbagbo |
Premier ministre de Côte d'Ivoire | |
– (2 ans, 3 mois et 14 jours) |
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Président | Laurent Gbagbo |
Gouvernement | Pascal Affi N'Guessan I, |
Législature | Ie |
Coalition | FPI - PDCI |
Prédécesseur | Seydou Diarra |
Successeur | Seydou Diarra |
Ministre de l'Économie, de l'Industrie et des Finances | |
– (10 mois et 2 jours) |
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Président | Robert Guéï |
Gouvernement | Seydou Diarra I |
Prédécesseur | Daniel Kablan Duncan |
Successeur | Paul Antoine Bohoun Bouabré |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bouadikro (AOF) |
Nationalité | Ivoirienne |
Parti politique | FPI (depuis 1986) |
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Premiers ministres de Côte d'Ivoire | |
Scolarité et études
Il a commencé ses études primaires à l'école Epp hôpital I de Bongouanou Dimbokro. Il finit le lycée en 1969 et est admis en 1973 au lycée technique d'Abidjan, où il est reçu au baccalauréat.
- 1975 - DUT électromécanique de l'université d'Abidjan
- 1978 - diplôme d'ingénieur des techniques de télécommunication.
- 1986 - Certificat de perfectionnement aux Techniques nouvelles en télécommunication (Enspt /Supelec Paris) et diplôme d’ingénieur civils des télécoms de l'institut national des télécommunications d’Évry (France).
Vie politique et associative
Affi N'Guessan a occupé plusieurs responsabilités, notamment membre de conseil d’administration, président de mutuelle, ou encore membre de bureaux exécutifs et de commissions.
Il rejoint le parti créé par Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI) en 1986[1]. Il est membre de la direction nationale du parti dès 1990. Il est actuellement le président du FPI. Il a succédé dans cette fonction à Laurent Gbagbo le [2].
En 1990, il est battu aux élections législatives dans la circonscription de Bongouanou par la candidate du PDCI, Amah Marie Tehoua.
En 1990, il est élu maire de la commune de Bongouanou (30 000 habitants) pour un mandat de 5 ans. Pendant son mandat, il est vice-président de l’union des villes et commune de Côte d’Ivoire (UVICOCI) (1990-1995). Il est ministre de l'Industrie et du Tourisme de à (transition militaire). Affi N'Guessan est Premier ministre d' à .
Après l'arrestation de Laurent Gbagbo, il est assigné à résidence, le , sous la protection de l'Onuci à l'hôtel Pergolas, à Abidjan[3]. Le 22 avril, après avoir accordé une interview à des médias, il est transféré par les FRCI au Golf Hôtel, quartier général d'Alassane Ouattara[4]. Le lendemain est rendue publique sa déclaration de la veille sur la situation du pays, faite au nom du FPI[5], critique pour le nouveau régime[6]. De là, il est transféré à Bouna, dans le nord du pays, dans la zone dirigée par le com-zone Morou Ouattara, où il est détenu, avec d'autres sympathisants du président Gbagbo, et le fils de celui-ci, Michel Gbagbo[7]. Dans une vidéo paru sur YouTube il est vu effectuant des pompes sous les injonctions du chef de la prison de Bouna. Cette vidéo a suscité l'indignation des pro-Gbagbo et d'Amnesty International[8].
Le , il bénéficie avec 13 autres détenus pro-Gbagbo, dont le fils de l'ex-président, Michel Gbagbo, d'une remise en liberté provisoire[9].
Le , la justice ivoirienne invalide la candidature de Laurent Gbagbo à l'élection présidentielle de 2015, à la suite d'une plainte déposée par Pascal Affi N'Guessan[10],[11].
Le , la justice ivoirienne confirme Pascal Affi N'Guessan dans sa fonction de président du FPI, et interdit à Aboudramane Sangaré et ses soutiens (Simone et Michel Gbagbo entre autres) d'utiliser le nom et le logotype du parti[12].
Le , il arrive deuxième à l'élection présidentielle avec 9,2 % des voix, remportée dès le premier tour par le président sortant Alassane Ouattara[13].
Le , il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2020[14].
Le , Pascal Affi N'Guessan se déclare officiellement candidat à l'élection présidentielle en vue de l'échéance du [15].
L'opposition appelle au boycott de l'élection présidentielle d'octobre et forme le Conseil national de transition qui souhaite « un retour à la légalité constitutionnelle » et l'« organisation d'élections justes, transparentes et inclusives ». Le CNT, présidé par Henri Konan Bédié, conteste en particulier le caractère constitutionnel de la candidature du président Alassane Ouattara. Pascal Affi N'Guessan est nommé porte-parole du CNT. Alors que l'armée encercle les domiciles des opposants ou les arrête, Affi N'Guessan prend la fuite[16],[17]. Le , Pascal Affi N'Guessan est arrêté. Il est accusé par le procureur de « complot contre l'autorité de l'État », « mouvement insurrectionnel », « assassinat » et « actes de terrorisme »[18]. Il est mis en liberté provisoire le [19].
Fonctions internationales
- Vice-président à l'internationale socialiste lors du congrès de l’IS du 27 au à São Paulo (Brésil).
Décorations
- Commandeur de l’ordre National de Côte d’Ivoire
- Officier du mérite sportif de la République de Côte d’Ivoire (1995).
Références
- Malick Diawara, Viviane Forson, « Pascal Affi N'Guessan : « La Côte d'Ivoire, un pays à rebâtir ! » », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
- Le Flambeau Entre les Mains de Affi N'Guessan, Candidat Unique, Dan Opéli, 23 juillet 2001, Notre Voie, repris sur allafrica.fr
- Le camp Gbagbo lance appel à l'apaisement et à la réconciliation, Boniface Vignon, 17 avril 2011, RFI
- Pascal Affi N'Guessan quitte sa résidence surveillée pour le Golf Hôtel, AFP, sur Jeuneafrique.com
- Pascal Affi N’Guessan: Déclaration du Front populaire ivoirien (FPI), texte intégral, Abidjan, le 21 avril 2011, sur le site du Bureau de la Représentation du Front populaire ivoirien en Allemagne
- "Ambiance de dictature" selon le chef du parti de Gbagbo, AFP, 23 avril 2011, repris par abidjan.net
- En prison à Bouna : Les dernières nouvelles d'Affi et Michel Gbagbo, Hervé Kpodion, 18 juin 2011, L'Inter
- , les observateurs France 24
- « Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, et Michel Gbagbo remis en liberté provisoire – Jeune Afrique », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
- « FPI : la justice ivoirienne invalide la candidature de Laurent Gbagbo », sur Jeune Afrique.com, (consulté le )
- « Crise au Fpi / Sangaré Abou Drahamane : « Affi est un étranger » », sur afriquessor.com (consulté le )
- Baudelaire Mieu, « Côte d'Ivoire : Pascal Affi N'Guessan confirmé président du FPI par la justice », sur Jeune Afrique.com, (consulté le )
- « Côte d’Ivoire : Ouattara réélu au premier tour », sur Le Monde.fr (consulté le )
- « Pascal Affi N'Guessan annonce sa candidature à la présidentielle ivoirienne », sur voaafrique.com (consulté le )
- « Côte d'Ivoire : Pascal Affi N'Guessan officiellement candidat à la présidentielle », sur fr.africanews.com (consulté le )
- Vincent Duhem, « Côte d’Ivoire : « Terrorisme », « complot »… Ce que le procureur reproche aux opposants », Jeune Afrique, (lire en ligne)
- Benjamin Roger et Vincent Duhem, « Côte d’Ivoire : arrêtés, relâchés, en résidence surveillée… Le point sur le sort des opposants », Jeune Afrique, (lire en ligne)
- « Côte d’Ivoire : arrestation de Pascal Affi N’Guessan », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- Baudelaire Mieu, « Côte d’Ivoire : Pascal Affi N’Guessan remis en liberté provisoire », Jeune Afrique, (lire en ligne)