Pasillo
Le pasillo (mot espagnol signifiant « petits pas ») est un genre musical et une danse répandus dans certains pays hispano-américains, notamment l'Équateur — où il est extrêmement populaire, au point d'être considéré comme la musique équatorienne par excellence, et un symbole national[1] —, mais aussi la Colombie et, dans une moindre mesure, dans certaines régions du Venezuela (où le genre est appelé « valse » (« vals » en espagnol)[2]), du Panama, du Costa-Rica[3], du Nicaragua, du Salvador[4], et dans le nord du Pérou[5],[6],[7],[8],[9],[10].
Le pasillo, chant et poésie *
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Pays * | Équateur |
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Liste | Liste représentative |
Année d’inscription | 2021 |
Né dans la première moitié du XIXe siècle, il a développé des caractéristiques propres selon les époques et les régions où il s'est développé. Uniquement instrumental à ses débuts — les instruments employés pouvant également varier selon les époques et les régions —, le pasillo chanté est apparu plus tard, avec l'introduction de textes élaborés, poétiques, souvent empreints de romantisme, parfois adaptés de poèmes préexistants.
En Équateur, les pasillos sont généralement des chansons mélancoliques célébrant la beauté féminine et la nostalgie de l'être aimé. Le pasillo équatorien a connu son apogée international avec le chanteur Julio Jaramillo. Parmi les compositeurs réputés de ce genre musical, on trouve des noms tels que Francisco Paredes Herrera, surnommé « le prince du pasillo équatorien », Enrique Espín Yépez, Segundo Cueva Celi, Enrique Ibáñez Mora, Cristóbal Ojeda ; parmi les interprètes, des noms tels que le guitariste Homero Hidrovo, le pianiste et guitariste Segundo Bautista, le duo Benítez-Valencia, les frères Miño Naranjo, Los Brillantes, les frères Villamar, et plus récemment Las Tres Marías, les frères Nuñez et Juan Fernando Velasco. La chanteuse de pasillo la plus connue est Carlota Jaramillo, surnommée « la reine de la chanson nationale » ou « la reine du pasillo équatorien »[11].
Présenté par l'Équateur, « le pasillo, chant et poésie » est sélectionné sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO en [12].
Notes et références
- (es) Wong, Ketty. La nacionalización del pasillo ecuatoriano a principios del siglo XX. Actas del III Congreso Latinoamericano de la Asociación Internacional para el estudio de la música popular. Banco Central del Ecuador, Quito. 1999. « http://www.uc.cl/historia/iaspm/pdf/Wong.pdf »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- (es) Aretz, Isabel, América Latina en su música. Editorial Siglo XXI, 1997. (ISBN 968-23-0537-3), 9789682305375.
- (es) Géneros musicales presentes en la música típica y folklórica costarricense.
- (es) El pasillo y la danza « Copie archivée » (version du 25 novembre 2010 sur l'Internet Archive).
- (es) Músicas y danzas de Panamá.
- (es) Danza - Caldas - Pasillo.
- (es) Festival Nacional del Pasillo Colombiano.
- (es) No hay certeza sobre el origen del pasillo.
- (es) Mondolatino.eu: Música de Ecuador - Pasillo.
- (es) Perú y Ecuador, vals y pasillo.
- (es) Santana, Francisco. Carlota Jaramillo, la reina del pasillo ecuatoriano. Publié le mardi 6 juillet 2004. Consulté le 13 avril 2012.
- « Découvrez les nouveaux éléments inscrits sur les listes de la Convention 2003... », sur UNESCO - Patrimoine culturel immatériel,
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Pasillo (música) » (voir la liste des auteurs).
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