Passerelle de la Cartuja
La passerelle de la Cartuja est un pont de Séville (Andalousie, Espagne).
Pour les articles homonymes, voir Cartuja (homonymie).
Passerelle de la Cartuja | |||||
Géographie | |||||
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Pays | Espagne | ||||
Communauté | Andalousie | ||||
Province | Province de Séville | ||||
Commune | Séville | ||||
Coordonnées géographiques | 37° 23′ 47″ N, 6° 00′ 17″ O | ||||
Fonction | |||||
Franchit | la darse du Guadalquivir | ||||
Fonction | routier, piéton | ||||
Caractéristiques techniques | |||||
Type | pont à poutres, autoportant | ||||
Longueur | 238 m | ||||
Portée principale | 170 m | ||||
Largeur | 11 m | ||||
Matériau(x) | acier | ||||
Construction | |||||
Construction | 1988-1989[1] | ||||
Architecte(s) | Fritz Leonhardt et Luis Viñuela Rueda | ||||
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Géolocalisation sur la carte : Séville
Géolocalisation sur la carte : Andalousie
Géolocalisation sur la carte : Espagne
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Situation
En partant du nord de la ville, il est le quatrième pont à enjamber la darse du Guadalquivir qui traverse Séville du nord au sud. Il quitte la rive gauche de la darse du Guadalquivir dans le quartier de San Vicente, sur l'Avenida del Torneo. Il atteint la rive droite sur le chemin des Découvertes (Camino de los Descubrimientos) dans le quartier de La Cartuja, à côté du Monastère Santa María de las Cuevas.
Histoire
Il a été imaginé par Fritz Leonhardt et Luis Viñuela Rueda et construit entre 1988 et 1989 dans le contexte de l'Exposition universelle de 1992[1], pendant laquelle il était exculsivement réservé aux piétons. Par la suite, son accès a été ouvert à la circulation des véhicules.
Construction
Le pont est une poutre d'acier en caisson, d'un seul tenant, formant un tablier orthotrope d'une courbure très faible. Il est composé de 22 voussoirs fabriqués dans divers ateliers. Sa portée est de 170 m pour une largeur, en son centre, de seulement 3 m. Sa longueur totale est de 238 m[2]. Ses appuis sont asymétriques : hormis les deux culées, il possède une pile unique sur la rive gauche.
Son style, au contraire de celui des autres ponts construits pour l'Expo '92, est volontairement discret, pour que le monastère voisin, également rénové à l'occasion de l'Expo '92, reste le monument le plus visible. Il a entièrement été construit sur la terre ferme, sur la rive droite, avant d'être tourné et fixé à la pile sur l'autre rive[2].
Ses dimensions en font le pont le plus "svelte" du monde. Il se trouve en 2007 dans le Livre Guinness des records[réf. nécessaire].
Notes et références
- Raúl Rispa (dir.), César Alonso de los Rios (dir.) et María José Aguaza (dir.) (trad. de l'espagnol par Anne Guglielmetti, Christiane de Montclos, Christine Piot), Expo '92 Séville : Architecture et design, Paris/Sevilla, Gallimard/Electa et Sociedad Estatal para la Exposición Universal Sevilla 92 SA, , 368 p. (ISBN 2-07-015004-6), p. 23
- Raúl Rispa (dir.), César Alonso de los Rios (dir.) et María José Aguaza (dir.) (trad. de l'espagnol par Anne Guglielmetti, Christiane de Montclos, Christine Piot), Expo '92 Séville : Architecture et design, Paris/Sevilla, Gallimard/Electa et Sociedad Estatal para la Exposición Universal Sevilla 92 SA, , 368 p. (ISBN 2-07-015004-6), p. 84-85
Voir aussi
Sources et bibliographie
- (es) « Puentes: La Cartuja », sur sevillaguia.com (consulté le ).
- (es) « Ponts sur le Guadalquivir: la passerelle de La Cartuja », sur sevilla.vivelaciudad.es (consulté le ).
- (es) « Passerelle de La Cartuja », sur factoriaurbana.com (consulté le ).
Articles connexes
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