Patache (hippomobile)

La patache (nom venant de l'espagnol, d'origine incertaine) était à l'origine un navire affecté au service d'un autre plus important, pour effectuer de petites missions, porter le courrier, etc. C'était aussi un navire servant à la douane ou au fisc.

La patache Maillane-Graveson souvent utilisée par Frédéric Mistral.
Patache sur la route d'Engins, Isère, en 1906.

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Histoire

Le mot désigna une grosse charrette de transport, à deux roues, non suspendue, datant du règne de Louis XI, et plus tard les coucous[réf. nécessaire], « voitures à volonté » à deux roues pour le transport de passagers.

Puis on appela patache toute voiture hippomobile lourde, lente, de mauvaise qualité, comme pouvaient l'être de vieilles diligences[1]. Les propriétaires ou exploitants de pataches étaient les patachiers, ceux qui en assuraient la conduite ou la garde, les patachons, bien connus pour leur vie dissipée.

D'après le dictionnaire de l'Académie Française, 5e édition 1832 : sorte de vaisseau léger dont on se sert ordinairement pour le service des navires, pour aller à la découverte et pour envoyer des nouvelles en diligence. On appelle aussi patache, en quelques endroits, de petits bâtiments pour la garde des rivières, des passages où on lève quelques droits.

Notes et références

Voir aussi

Sources

Joseph Jobé, Au temps des cochers, Lausanne, Edita-Lazarus, 1976. (ISBN 2-88001-019-5)

Articles connexes

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