Patrouille de choc

Patrouille de choc, également connu sous le titre Patrouille sans espoir, est un film français réalisé par Claude Bernard-Aubert et sorti en 1957.

Patrouille de choc

Réalisation Claude Bernard-Aubert
Scénario Claude Bernard-Aubert
Acteurs principaux

Alain Bouvette
Jean Pontoizeau
Maurice Vilbesset
Sociétés de production Films Ajax
Pays de production France
Genre Film de guerre
Durée 90 minutes
Sortie 1957

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Pendant la guerre d'Indochine, un groupe de soldats français occupe un poste isolé et subit l'assaut des maquisards du Vietminh.

Contexte

« Le jour de mes vingt ans, j'ai vu massacrer au coupe-coupe un village entier. C'était Quinh Quang, dans le Nord du Vietnam, et je n'oublierai jamais mon gâteau d'anniversaire »

— Claude Bernard-Aubert, Vingt-cinq ans de cinéma français : parcours croisés 1979-2003, Éditions L'Âge d'Homme, 2005.

Quinh Quang est aussi le nom du village où se situe le début de l'action de son film Charlie Bravo sorti en 1980.

Fiche technique

Distribution

Tous les acteurs sont des amateurs à l'exception d'Alain Bouvette[1] :

  • Alain Bouvette : Janin
  • Jean Pontoizeau : lieutenant Perrin (doublé par Jean-Claude Michel)
  • Maurice Vilbesset : Sergent Magnan
  • André Bigorgne : le radio
  •  ? : Blanchet (doublé par Michel Roux)
  •  ? : Ardouin, le démineur (doublé par Marcel Bozzuffi)
  •  ? : Le commandant (doublé par Louis Arbessier)
  • Vu Thi Ninh : Minh, l'infirmière
  • Ha Minh Taï : Lé-Van
  • Phan van Ho : ?

et également les voix d'Albert Augier, Claude Bertrand, Serge Nadaud et Ky Duyen.

Amour qu'as-tu fait de moi, chanson interprétée par Danièle George.

Tournage

Le tournage s'est déroulé au Viêt Nam du sud, avec du matériel abandonné par l'armée française. Le film est en grande partie postsynchronisé en raison des difficultés du tournage[2].

Censure

À l'origine, le titre devait être Patrouille sans espoir. La commission de censure, hostile au ton pessimiste de ce titre et de la fin du film, proposa Patrouille de l'espoir et imposa une conclusion laissant supposer que la garnison n'était pas décimée. Patrouille de choc fut retenu[3] et les modifications de montage effectuées. Ces modifications permirent au film d'obtenir son visa d'exploitation et de sortir en salle malgré une « fin qui dénature totalement le projet initial »[4].

Une version restaurée sort dans les années 2000, rétablissant le titre original Patrouille sans espoir ainsi que son montage d'origine.

Distinctions
  • Premier grand prix du référendum de Vichy 1957

Notes et références
  1. « Patrouille de choc », sur lemonde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le )
  2. Gisèle Montbriand, dans Séquences. La revue de cinéma, no 26, octobre 1961.
  3. Graeme Hayes, in Cinéma et engagement, L'Harmattan, 2005, p. 36
  4. Précision dans l'introduction de la version restaurée.

Voir aussi

Bibliographie
  • Arts, no  628, 17-, p. 5
  • Cinéma 57, no  21, , p. 113
  • Fiche sur le film, Image et Son, no  165-166, , p. 167-172
  • Les Cahiers de la Cinémathèque, no 57, , p. 63

Liens externes
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