Paul Balze

Paul Jean Étienne Balze, né le à Rome et mort à Paris (7e arrondissement) le [1], peintre et copiste d'art français.

Paul Balze
Les Funérailles de Lope de Vega - Musée Ingres-Bourdelle, Montauban
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Fratrie

Biographie

Il est le fils de Joseph Balze (1781-1847), grand chambellan du roi d'Espagne Charles IV pendant son exil à Rome de 1811 à 1819, et le frère de Raymond Balze. Joseph Balze rencontra Ingres pendant son séjour romain et lui fit plusieurs commandes après 1814.

Paul entre à l'école des Beaux-arts de Paris au début des années 1830, où il est présenté par Jacob; comme son frère, il sollicite une carte de copiste au Louvre.

À la demande d'Ingres, directeur de l'Académie de France à Rome, il réalisa avec son frère des copies des fresques des Loges du Vatican exécutées par Raphaël en 1519 pour le pape Léon X. Les 52 copies ont été exposées dès 1840 dans la chapelle de l'école des beaux-arts de Paris.

En 1843, pour répondre au souhait d'Ingres de leur trouver une "destination monumentale, Félix Duban propose de les placer dans les galeries du 1er étage du Palais des Études. Ces copies ont trouvé leur place dans les quartiers des voûtes de galeries en 1854-1855 grâce aux peintres décorateurs Charles Chauvin et Camille-Auguste Gastine.

Balze réalisa diverses œuvres de Raphaël reproduites sur faïence et prit part à la décoration de l'Hôtel de la Banque de France à Paris.

En 1855 il réalise avec son frère Raymond, une copie de L'Apothéose d'Homère de son maître Ingres pour un des plafonds du musée du Louvre.

Entre 1865 et 1869, il réalise avec son frère Raymond des copies des peintures de la fresque de François Perrier sur la voûte de la Galerie dorée, en mauvais état; puis entre 1875 et 1881, il restaura des fresques du Primatice à la chapelle de l'abbé de l'abbaye de Chaalis, pour le baron Alphée Bourdon de Vatry et son épouse depuis 1821, Rose Augusta Emilie Pamela Hainguerlot (1802-1881), dont il copia (collection particulière) un portrait tenant un écureuil, peint vers 1830.

En 1891 mise en place sur la façade de l'Église Saint-Jacques de Montauban d'une mosaïque inspirée de La Vision d'Ézéchiel d'après Raphaël, réalisée également avec son frère.

Notes et références

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