Paul Billat

Paul Billat, né le à Paris et mort le à Grenoble (Isère), est un homme politique français.

Paul Billat
Fonctions
Député de l'Isère
Scrutin proportionnel par département
Législature Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris
Date de décès
Lieu de décès Grenoble (Isère)
Nationalité Française
Parti politique PCF
Fratrie Véronique Billat (petite-fille)

Biographie

Lorsque son père, un ferblantier originaire de la Savoie monté à Paris pour travailler meurt, Paul Billat n'a que 8 ans et il est envoyé à Feissons-sur-Isère pour y vivre avec ses grands-parents, des artisans ruraux.

Une fois ses études primaires terminées, grâce à l’obtention du certificat d'études en 1916, il va travailler entre 1917 et 1922 dans les bureaux des usines de carbure de calcium de Notre-Dame-de-Briançon.

Il part pour Grenoble afin d'y effectuer un apprentissage comme confiseur, et commence à s'intéresser à la vie politique. Il participe à la campagne contre la Guerre du Rif avant d'adhérer à la Jeunesse communiste (JC) en , et de devenir secrétaire de cellule, puis au syndicat communiste CGTU. Il devient alors secrétaire régional de la JC l'année suivante, adhère au PCF, et complète sa formation à l'école des cadres de la JC. Il se présente lors d'élections municipales en 1927 à Grenoble.

Paul Billat devenu permanent en 1928, est aussi responsable du journal communiste Le Travailleur alpin en étant à la fois le directeur, le gérant, l'administrateur et le principal rédacteur ; ce qui lui vaudra plusieurs condamnations pour délits de presse. Ayant obtenu une peine de 7 mois de prison en 1931, il décide d'entrer dans la clandestinité en se cachant à Saint-Martin-d'Hères et de continuer à diriger le journal sous un pseudonyme. Il part effectuer un séjour à Paris puis à Moscou pour aller rejoindre l'École léniniste internationale. Il revient comme secrétaire régional du PCF en 1933 à Grenoble grâce à l'élection de Paul Doumer qui lui permet d'être amnistié.

Il est candidat lors des élections cantonales en 1934 et en 1935 ; de même qu'aux législatives de 1936, ne recueillant que 750 voix, il doit se désister pour laisser la place au candidat socialiste. Il détient en parallèle d'importantes responsabilités syndicales : il est secrétaire du syndicat CGTU de l'alimentation de Grenoble puis du syndicat CGT réunifié puis délégué aux congrès du parti à Villeurbanne () et à Arles (). Il n'est plus que secrétaire régional adjoint du PCF à partir de , à la suite d'une conférence régionale présidée par Maurice Thorez.

Résistant dans le Vercors jusqu'en , il fait ensuite partie de l'état-major FTP de la région Méditerranée où il est démobilisé en 1945 avec l'équivalent du grade de Lieutenant-colonel.

Paul Billat est élu conseiller municipal de Grenoble aux municipales de 1945, il est en dernière position sur la liste communiste lors des élections de 1945 pour la 1re Assemblée constituante dont seuls les deux premiers candidats sont élus. Un scénario quasi identique se répète lors des législatives pour la Seconde constituante, il figure sur la liste mais en avant-dernier sur 6 candidats, soit une place en position non-éligible.

Il est en 3e place aux élections législatives de 1946 derrière les 2 sortants, mais il réussit à entrer au Palais Bourbon grâce à Joanny Berlioz qui est élu au Conseil de la République. Son élection validée le , il est membre de la commission des moyens de communication et de celles de la défense nationale (1948), de la presse () et des finances (). Il est réélu aux législatives de 1951 et de 1956 mais le passage de la IVe à la Ve République met un point final à sa carrière de parlementaire. Il continuera cependant à concourir après 1958 à d'autres élections.

En hommage à son action, une rue porte son nom à Grenoble. Paul Billat est inhumé au cimetière Saint-Roch de Grenoble.

Détail des fonctions et des mandats

Mandat local
Mandats parlementaires

Notes et références

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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