Paul-Gustave Froment

Paul-Gustave Froment, né à Paris le et mort à Paris le , est un inventeur et ingénieur mécanicien français.

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Paul-Gustave Froment
Biographie
Naissance
Décès
(à 49 ans)
Paris
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Œuvres principales
Électromoteur (d)
Vue de la sépulture.

Biographie

Ancien élève du Collège Sainte-Barbe et du lycée Louis-le-Grand. Il démontre dès l'enfance un talent pour la technologie, son père décide alors de le laisser étudier à l'École polytechnique de 1835 â 1837. Il déménage ensuite en Grande-Bretagne pour poursuivre ses études à Manchester en génie mécanique.

Il est l'un des premiers photographes à travailler avec le procédé photographique du positif direct d'Hippolyte Bayard[Note 1] et travaille sur des expériences pour fixer chimiquement les images photographiques. Il publie ses résultats à la Manchester Literary and Philosophical Society en [1].

A son retour en France, son intention est de construire des machines à vapeur mais il en est empêché par manque de fonds.

En 1843, il travaille sur le télégraphe en le perfectionnant avec des signaux écrits avec un clavier. Il ouvre un atelier en 1844, au 24 Rue du Bouloi à Paris[2].

Il améliore le métier à tisser électrique de Gaetano Bonelli et aide David Edward Hughes à améliorer sa première machine à écrire pour télégraphe. Il travaille sur les moteurs électriques, et avec Léon Foucault sur le gyroscope.

Il fabrique pour Léon Foucault la sphère du pendule, qu'il va utiliser dans sa célèbre démonstration en 1851[3].

En 1851, à la grande exposition internationale de Londres, il présente au moins une gravure microscopique[2].

En 1854, il construit une version simplifiée et améliorée de l'horloge électromécanique de Charles Shepherd (1830-1905), inventée en 1849[Note 2],[4].

Il collabore notamment avec Arago, Claude Pouillet, Fizeau, Desains, Lissajous.

Il est surtout connu pour avoir conçu les premiers moteurs électriques à usage industriel, pour lesquels il reçoit en 1857 une mention au prix Volta (en) (non attribué cette année-là)[5].

Dans sa conception, des électroaimants étaient alimentés pour attirer des tiges de fer fixées à un volant d'inertie en rotation. Au moment où une tige de fer atteignait l'électroaimant, l'alimentation du solénoïde était interrompue jusqu'à ce que la prochaine tige de fer s'approche de l'électroaimant.

Il a pour assistant, dans son atelier, le jeune Eugène Ducretet[6].

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (1re division).

Distinctions

Hommages

Biographie

  • Paul-Gustave Froment, Bulletin de la SABIX (Société des amis de la bibliothèque et de l'histoire de l’École polytechnique), Livre du Centenaire de l'Ecole polytechnique, 1897.

Autres sources

  • Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 164

Notes et références

Notes

  1. Procédé photographique inventé en début 1839
  2. La principale différence avec l'horloge électromécanique de Sheperd était que l'énergie cinétique du balancier était stockée dans une lame de ressort, au lieu d'utiliser l'impulsion donnée par un bras de gravité

Références

  1. (en) Ioannis Vasallos, Stéphanie Jamieson, « Early photographic attempts; investigating a rare photograph from the collections of the National Library of Scotland : Premières tentatives photographiques; enquête sur une photographie rare des collections de la Bibliothèque nationale d’Écosse », sur blog.nls.uk, (consulté le ).
  2. Brian Stevenson, Jean Paul Mirrione, « Toute l'histoire du microscope : Froment Paul Gustave 1815-1865 », sur histoiredumicroscope.com, (consulté le ).
  3. Musée des Arts et Métiers, « Sphère du pendule de Léon Foucault », sur arts-et-metiers.net (consulté le ).
  4. J. E. Bosschieter (traduction française de Michel Viredaz), « Horloges électriques : Histoire de l'évolution des horloges électriques », sur electric-clocks.nl, (consulté le ).
  5. Ernest Maindron, Les fondations de prix à l'Académie des sciences : les lauréats de l'Académie, 1714-1880, Paris, Gauthier-Villars, 1881, tome 1, pp. 131–133.
  6. « Cote LH//828/19 », base Léonore, ministère français de la Culture.

Liens externes

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