Paul Leblois
Paul Leblois né le à Strasbourg et mort le à Paris au Val-de-Grâce, est un général français.
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Paul Leblois | ||
Naissance | Strasbourg |
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Décès | Paris |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général | |
Années de service | – 1917 | |
Commandement | 2e division d'infanterie coloniale 57e division d'infanterie (France) Armée française d'Orient |
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Conflits | Première Guerre mondiale | |
Distinctions | Grand-croix de la Légion d'honneur[1] Médaille militaire |
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Famille | Georges-Louis Leblois (père) Louis Leblois (frère) Louise-Amélie Leblois (sœur) |
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Famille
Paul Leblois nait le à Strasbourg. Il est le fils du pasteur protestant libéral Georges-Louis Leblois et le frère de l'avocat Louis Leblois, grande figure de l'affaire Dreyfus. Il est également le frère de Louise-Amélie Leblois, première française à obtenir en 1888 le grade de docteur ès-sciences à Paris.
Carrière
Après une carrière dans les troupes coloniales, notamment en Indochine, il est promu au grade de général de brigade en 1909 et nommé au Conseil consultatif des colonies la même année. Commandant supérieur de la défense de Saïgon[Quoi ?] en 1910 et de la 5e brigade d'infanterie coloniale en 1913, il devient général de division inspecteur colonial en 1914.
Le général Leblois débute la guerre contre l'Allemagne en 1914 comme commandant de la 2e division d'infanterie coloniale. À Jamoigne en Belgique, elle arrête net l'avance allemande et participe aux combats victorieux de la Marne. Du 5 au , la division Leblois remporte une série ininterrompue de succès : le 15, elle s'empare de la main de Massiges et des hauteurs à l'est de Beauséjour. Le , les Allemands perdent 400 prisonniers et leur drapeau. Le général est cité à l'ordre de l'armée « pour ses hautes qualités militaires, l'énergie, la bravoure qu'il n'a cessé de montrer dans l'exercice de son commandement ». La division Leblois obtient des succès substantiels dans l'offensive de . Son chef est promu commandeur de la Légion d'honneur. Il est pourtant relevé de son commandement sans explication en et reste en disponibilité pendant huit mois.
Il sert ensuite dans l'Armée d'Orient d' à . Arrivé à Salonique à la tête d'un groupe de divisions, il se porte en avant de Demir-Kapou, mais la défaite serbe l'oblige à se replier et il ramène ses 36 000 hommes sans perte aucune[réf. nécessaire] par l'unique route du Vardar (cité à l'ordre de l'armée d'Orient). De à début 1916, la division Leblois travaille à l'établissement du camp retranché de Salonique. En , le général Leblois prend avec deux régiments la ville de Florina, solidement occupée par les Bulgares. En , nommé commandant en chef de l'Armée française d'Orient (AFO), il emporte les lignes fortifiées de Kénali et ses troupes entrent dans Monastir. À l'occasion de la victoire de Monastir, le général reçoit du prince de Serbie la grande croix de l'aigle blanc avec glaives.
Remplacé à la tête de l'Armée d'Orient par le général Grossetti au début de 1917, il est nommé président du Comité consultatif de la défense des colonies en et est appelé en au haut-commandement des troupes françaises en Indochine.
Le général Leblois a été élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur et décoré de la médaille militaire (1926).
Il repose au cimetière communal de Bondy (Seine-Saint-Denis)
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Alphonse Halter, « Paul Adolph Leblois », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 23, p. 2266
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