Paul Lescornez
Paul Lescornez naît à Saint-Nicolas (Flandre-Orientale, Belgique) le . Il devient inspecteur principal au Ministère de l'Intérieur[2]. Il est major de réserve et invalide de la Première Guerre mondiale.
Naissance |
Saint-Nicolas (Flandre-Orientale) |
---|---|
Décès |
Berlin |
Nationalité | Belge |
Pays de résidence | Belgique |
Profession |
Inspecteur Principal au Ministère de l’Intérieur |
Autres activités | |
Conjoint |
Madeleine Poupeye |
« le devoir impérieux de perpétuer les noms des héros et des martyrs pour une postérité trop souvent oublieuse et ingrate[1] »
Seconde guerre mondiale
Patriote dans l’âme, il rentre dans la résistance lors de la Seconde Guerre mondiale. Contacté par Jean Moens en août 1940 second du SRZ (Service de renseignement Zéro), celui-ci lui demande de créer un réseau dans son secteur, Schaerbeek. Il devient Agent Zéro d’un groupe indépendant mais qui est lié au "Réseau Portemine" ou "Organisation Portemine" de Georges Lechein. Son groupe se forme dont :
Jules Gewelt - Industriel, Désiré Henoumont - assistant du premier, Jean-Pierre Portzenheim -commerçant droguiste, Paul Casimir - ingénieur, Paul Hubert - officier aviateur (lieutenant), Marie De Munter - institutrice, son frère un agent spécial de police Hubert De Munter, Marcel Jonckherre - artisan et Henri Renard-coiffeur[3] et de nombreux autres si bien qu’en le réseau est bien organisé et très actif.
Les activités du groupe : la réédition, l’impression (copies) et la distribution du journal clandestin La Libre Belgique « Peter Pan ». Le dépistage des traîtres, l’espionnage spécialement axé sur la collecte de renseignements militaires liés aux mouvements de troupes ennemies et à leurs activités aéroportuaires ...
Paul et sa courageuse épouse Madeleine dactylographiaient eux-mêmes les articles d’Albert Van de Kerchhove, le « Fidelis » de La Libre Belgique[1].
On leur doit aussi l’édition du tract clandestin « Loyauté » ().
Mais à la suite de dénonciations, Paul et la plupart de ses proches collaborateurs (les 9 premiers cités) se font arrêter par la Geheime Feldpolizei (gruppe 530) en l’espace de 2 mois, entre le et le .
Paul Lescornez est arrêté le et emprisonné à la prison de Saint-Gilles. Il ne parle pas. Il est transféré avec ses compagnons à Berlin le . Ils sont tous les dix condamnés à mort pour espionnage le par le Tribunal de guerre de Berlin (Bereichskriegsgericht). Hormis Marie De Munter, ils sont tous fusillés le au stand de Tir de Berlin-Tegel. Marie De Munter sera traînée de camp en camp mais libérée fin .
Le corps de Paul Lescornez est rapatrié en 1948 avec ceux de quatre de ses compagnons de résistance. Il est inhumé à la Pelouse d’Honneur du Cimetière de Schaerbeek[3].
Distinctions honorifiques
Paul Lescornez est Commandeur de l’Ordre de Léopold II, Officier de l’Ordre de Léopold, Officier de l’Ordre de la Couronne, Officier de l’Ordre de Léopold II avec Glaives, Croix de Guerre Belge et Française[3].
Sources bibliographiques
- Livre d’Or de la Résistance Belge Éditions Leclercq, Bruxelles, 1948
- Les espions Zéro dans l'ombre du pouvoir 1940-1944 de Yaëlle Van Crombrugge, Editions Racine 2013
- CEGES
Notes et références
- </Livre d’Or de la Résistance Belge Éditions Leclercq, Bruxelles, 1948
- </Les espions Zéro dans l'ombre du pouvoir 1940-1944 de Yaëlle Van Crombrugge, Editions Racine 2013
- </CEGES AA_1089 Portemine
Lien externe
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