Paul Renaudin
Paul Renaudin[1] est un journaliste et écrivain catholique français, né à Paris le , mort à Saint-Marceau (Ardennes) le .
Pour les articles homonymes, voir Paul Renaudin (homonymie) et Renaudin.
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(à 90 ans) Saint-Marceau |
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Maxime Renaudin (d) |
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Biographie
Famille
Paul Renaudin est né le à Paris. Il est le fils d'Émile Renaudin, inspecteur des finances et administrateur de la Compagnie des chemins de fer de l'Est, et de Louise-Marie Riché, fille de Jules François Riché. Il épouse Marie Thureau-Dangin, fille de Paul Thureau-Dangin. Une de leurs filles sera carmélite.
C'est l'oncle de Philippe Renaudin et de Jean Renaudin, ainsi que le grand-oncle de l'actrice Catherine Renaudin, épouse du comédien Claude Rich.
Carrière
Élève au collège Stanislas, il y a notamment comme professeur le philosophe Maurice Blondel avec lequel il restera en relations. Il suit notamment les cours de l'abbé Félix Klein à l'Institut catholique de Paris et passe également à la faculté de droit de Paris.
Il fonde une revue littéraire et philosophique, Le Sillon, en avec un camarade du collège Stanislas, Augustin Léger, qui témoigne des aspirations de la jeunesse à l'approche du siècle nouveau. Les deux premières années, la revue ne comptait que deux cents abonnés, loin du strict nécessaire pour couvrir les frais ; Paul Renaudin y pourvoira jusqu'à la création d'une société par actions à laquelle il souscrira ainsi que Marc Sangnier, également ancien condisciple du collège Stanislas. La revue donnera naissance au mouvement démocrate chrétien animé par Marc Sangnier.
Paul Renaudin contribue à de nombreux journaux et revues, dont la Revue des deux Mondes, au Correspondant, à La Revue hebdomadaire ou aux Cahiers ardennais. Il publiera de nombreux ouvrages.
Administrateur des éditions Bloud et Gay, il y dirige la collection « Ars et Fides ».
Il meurt le à Saint-Marceau (Ardennes), où il possédait le château de Saint-Marceau.
Œuvres
- Silhouettes d'Humbles, Paris, Lib Académique Perrin, 1899.
- Mémoires d'un petit homme, comment je fus initié à la question sociale, 1905.
- Les Champiers, Paris, Plon, 1907.
- Un pardon, Plon, Paris, 1909.
- Ce qui demeure, 1911.
- L'Amoureuse enfant, Plon, 1923.
- La Paix du Soir, Bloud et Gay, Paris, 1923.
- Saint Vincent de Paul, illustrations Jobé Duval, Publiroc, Marseille, 1927.
- L'île des Saints, Bloud et Gay, Paris, 1927.
- Théâtre Au Clair De Lune, Bloud et Gay, Paris, 1929.
- Amour sacré, amour profane (études sur le XVIIIe siècle), Bloud et Gay, 1925.
- Une grande mystique française au XVIIe siècle. Marie de l'Incarnation, ursuline de Tours et de Québec. Essai de psychologie religieuse, Paris, Bloud et Gay sans date [1935].
- Du doute à l'angoisse. L'inquiétude religieuse aux XIXe et XXe siècles, Édition Spes, 1953.
- Le Maréchal Fabert, le soldat, le réformateur, l'homme, Desclée de Brouwer et Cie, Paris, 1933.
- Résurrection de la France 1589-1640, Librairie Bloud et Gay, 1941.
- La Nouvelle Journée 7 Printemps mystiques, Librairie Bloud et Gay, 1941.
- Le maître de Froidmont, Plon, 1942.
- Jean-Jacques Olier, Collection Pages catholiques, Paris, Albin Michel, 1943.
- Trois qui cherchaient Dieu-Théodore Jouffroy. Maine de Biran. Sully Prudhomme, Spes, 1945.
- Quatre mystiques anglais Richard Rolle, Juliane de Norwich, Dom Augustin Baker, Gertrude More, Les éditions du Cerf, Religion, 1945.
- Mystiques et Saints de chez nous, Les éditions nouvelles, 1947.
- Un maître de la mystique française, Benoît de Canfield, Éditions Spes, 1955.
Distinctions
- De l'Académie française
- 1905 : Prix Montyon pour Mémoire d’un petit homme
- 1911 : Prix Narcisse Michaut pour Ce qui demeure
- 1928 : Prix Alfred Née
- 1934 : Prix Thérouanne pour Le maréchal Fabert
- 1937 : Prix d’Académie pour Marie de l’Incarnation
- 1954 : Prix Marcelin Guérin pour Du doute à l’angoisse
- 1959 : Prix Juteau-Duvigneaux pour Trois qui cherchaient Dieu, Benoît de Canfeld et Du doute à l’angoisse
Notes et références
- Il ne doit pas être confondu avec Dom Paul Renaudin (1864-1947), fondateur de l'abbaye de Saint-Maurice de Clervaux au grand-duché de Luxembourg, lui-même auteur de nombreux livres.
Bibliographie
- Jeanne Caron, Le Sillon et la démocratie chrétienne, Plon, 1967.
- Jean de Fabrègues, Le Sillon de Marc Sangnier, Perrin, 1964.
Liens externes
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