Paule Régnier
Paule Régnier, née à Fontainebleau (Seine-et-Marne) le et morte à Meudon (Hauts-de-Seine) le [1], est une femme de lettres française, lauréate du Grand prix du roman de l'Académie française en 1934.
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(à 62 ans) Meudon |
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Biographie
Paule Joseph Marie Eugénie Charlotte Régnier, née à Fontainebleau, est atteinte à dix-huit mois d'une tuberculose osseuse, qui la rend bossue[2]. Elle grandit à Versailles où son père, officier de carrière avait été envoyé en 1890 et où il installe sa famille quand les obligations du métier militaire le font changer de résidence[3]. Après la mort de son père en 1902, sa mère s'installe avec elle et ses deux sœurs aînées à Paris[3]. Après le mariage de celles-ci, Paule Régnier restera seule avec sa mère jusqu'à la mort de cette dernière en 1926[3].
Secrètement amoureuse de Paul Drouot avant sa mort en 1915, elle contribue à entretenir la mémoire de l'écrivain et publie en 1923 un essai sur lui[4].
Son roman La Vivante Paix obtient le Prix Balzac en 1924[5], Heureuse faute obtient le Prix Paul Flat de l'Académie française[6] en 1929 et L'Abbaye d'Évolayne obtient le Grand prix du roman de l'Académie française en 1934[7].
Après son suicide en 1950[4], une partie de son journal (de 1921 à 1950) est publié chez Plon en 1953. La Bibliothèque municipale de Charleville-Mézières conserve, dans son fonds Paule-Régnier (cote Ms 471), quatre cahiers supplémentaires, datés de décembre 1910 à 1935[8].
Œuvres
- Octave, 1913
- La Vivante Paix, 1924 – Prix Balzac
- Heureuse Faute, 1929 – Prix Paul Flat de l'Académie française
- Marcelle, faible femme, 1929
- Le Roi Mage de Maillezais, 1930
- Petite et Nadie, 1931
- L'Abbaye d'Évolayne, 1933 – Grand prix du roman de l'Académie française
- Cherchez la joie, 1936
- Tentation, 1941
- L'Expérience d'Alain, 1942
- Ce qui fait le bonheur, 1945
- L'Aventure d'Hermione Capulet, 1946
- La Face voilée, essai sur la douleur, suivi de Plaintes dans la nuit, 1947
- Les Filets de la mer, 1949
- Publications posthumes
- Journal, préface de Jacques Madaule, 1953[9]
- Fêtes et Nuages, chronique d'une enfance, 1956
- Lettres, 1956
Notes et références
- Archives de Seine-et-Marne, commune de Fontainebleau, acte de naissance no 111, année 1888 (avec mention marginale de décès) (page 41/87)
- Martine Bercot et Catherine Mayaux, Poésie et liturgie : XIXe-XXe siècles, Peter Lang, , 344 p., p. 67, Bruno Curatolo « Poétique et liturgie de la douleur: l'exemple de Paule Régnier »
- Paule Régnier, Journal, Paris, Plon, , 296 p.
- Bruno Curatolo, « Paule Régnier (1888-1950) », Nuit blanche, le magazine du livre, no 119, , p. 56–60 (ISSN 0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne, consulté le )
- « Le Prix Balzac », sur Gallica, L'Œuvre, (consulté le )
- « Prix Paul Flat », sur Académie française (consulté le )
- « Grand Prix du Roman », sur Académie française (consulté le )
- Philippe Lejeune, « Où trouver des journaux ? », Genesis. Manuscrits – Recherche – Invention, no 32, , p. 190–192 (ISSN 1167-5101, DOI 10.4000/genesis.544, lire en ligne, consulté le )
- Les manuscrits du Journal sont conservés à la Bibliothèque municipale de Charleville-Mézières au sein du Fonds Paule-Régnier, cote Ms 471.
Liens externes
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