Paulette Charbonnel-Duteil
Paulette Charbonnel-Duteil, née le à Dinan (Côtes-du-Nord) et morte le à Vannes (Morbihan), est un professeur et femme politique française, députée du Parti communiste de 1946 à 1951[1].
Pour les articles homonymes, voir Charbonnel et Duteil.
Paulette Charbonnel-Duteil | |
Fonctions | |
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Députée de l'Aisne | |
– (4 ans, 11 mois et 24 jours) |
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Élection | 2 juin 1946 |
Réélection | 10 novembre 1946 |
Législature | IIe Assemblée nationale constituante Ire (Quatrième République) |
Groupe politique | Communiste |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dinan (Côtes-du-Nord) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Vannes (Morbihan) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
Biographie
Fille d'un professeur socialiste, révoqué par Vichy, qui sera maire de Carnac à la Libération, Paulette Vaillant réussit de brillantes études qui la conduisent à l'école normale supérieure de Fontenay-aux-Roses en 1935.
Elle épouse en 1939 Edmond Charbonnel, qui prend le nom de Charbonnel-Dutheuil en 1941. Ils divorceront en 1982.
Professeur de lettres, spécialisée dans le siècle des Lumières, elle est inquiétée par la police en , à la suite de prises de positions exposées à ses élèves.
Proche du Parti communiste à partir de 1941, elle adhère début 1945et est élue en 1945 maire adjointe de Condé-en-Brie, puis, en 1947, conseillère municipale de Saint-Quentin.
Secrétaire départementale de l'Union des femmes françaises, elle est candidate, en position non-éligible, sur la liste communiste lors des élections législatives de 1945, avant d'être élue députée l'année suivante. Elle siège à la seconde assemblée constituante, puis est réélue aux élections de .
Membre de la commission de l'éducation nationale, elle est très active dans la défense des enseignants et des étudiants et intervient très régulièrement dans les débats éducatifs.
Elle est, à partir de 1949, en délicatesse avec la direction du parti, qui envisage de ne pas représenter sa candidature aux législatives de 1951, avant de la confirmer en troisième position (comme lors des élections précédentes). Elle n'est cependant pas réélue, la liste communiste n'obtenant plus que deux sièges.
Elle abandonne alors le terrain électoral. Contributrice régulière à la presse communiste, elle entame alors un travail de publications universitaires et scientifiques.
Entrée au secrétariat du Centre d'études et recherches marxistes en 1959, elle participe, sous la direction de Victor Joannès, à la rédaction du manuel d'histoire du PCF publié en 1964.
Détail des fonctions et des mandats
- Mandats parlementaires
- - : Députée de l'Aisne
- - : Députée de l'Aisne
Notes et références
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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