Pays thionvillois
Le pays thionvillois ou pays de Thionville (Diddenuewenerland en luxembourgeois), est la région de Thionville, dans le département de la Moselle (57).
Pays thionvillois Diddenuewenerland | |
La Moselle entre Thionville et Yutz. | |
Pays | France |
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Région française | Lorraine (Grand Est) |
Département français | Moselle |
Arrondissement français | Thionville |
Siège du pays | Thionville |
Coordonnées | 49° 21′ 27″ nord, 6° 10′ 06″ est |
Régions naturelles voisines |
Pays Haut, Pays de Sierck, Pays de Nied, Pays messin. |
Sur le plan linguistique, le dialecte traditionnel de ce pays est le francique luxembourgeois. C'est également une zone du Lorrain roman, cela notamment depuis le recul de la frontière linguistique après la guerre de Trente Ans.
Le pays de Thionville fait partie du Pays des Trois Frontières (Dräilännereck).
Géographie
Ce pays est délimité à l'Ouest par le Pays Haut, au Sud par le Pays messin et au Nord-Est par le Pays de Sierck (Siirkerland).
Toponymie
- Autres dénominations[1] : d’Diddenuewenerland, Diddenhuewenerland, Diddenhuewener Land.
Histoire
Originairement les frontières du Pays Thionvillois étaient celles de la prévôté de Thionville, dont l'actuel arrondissement de Thionville faisait partiellement partie. Ainsi que quelques localités du nord de l'Arrondissement de Metz (Marange, Talange, Hagondange...).
La frontière de cette prévôté, passait à l'est au niveau de Kœnigsmacker, Buding et Budange.
Le « Schafft » (ou Schaff), est une ancienne imposition du pays de Thionville, ce mot était employé pour désigner un impôt en grains ou en argent. Terme souvent rencontré, seul ou composé (ex: Schaffguelt, Schaffgeld, Schaffgutter) dans les aveux et dénombrements des pays de langue germanique[2]. Notamment en Moselle et au Luxembourg[3].
Schaffleuth était en 1661 le nom des gens qui tenaient des biens du seigneur, en reconnaissance de quoi ils lui payaient une certaine rente, contrairement au Freyschaftleuth (francs de servitude), également imposables au Schafft, mais qui étaient libres du droit de rachat (pour les enfants mariés) hors de la juridiction et également libres de quitter la seigneurie[3].
Notes et références
- Albert Piernet, d’Diddenuewenerland Le Pays thionvillois.
- Les Cahiers Lorrains, N°7-8, 1926
- Les Cahiers Lorrains, N°2, 1929.
Bibliographie
- Gérard Klopp, Le Vert pays thionvillois, 1981 (BNF 34739444)
- Jean Kieffer, Le plat-pays thionvillois au XVIIIe siècle : étude démographique, 1983
- Jean Kieffer, Le village du plat-pays thionvillois au XVIIIe siècle, 1984
- Dominique Laglasse, L'Arriere-Pays Thionvillois, éditions Esdé, 1997 (ISBN 291264500X)
- Guy Blaise, analyse des monuments du pays thionvillois, 2001 (BNF 38811227)
- Le patrimoine des Portes de France et du pays thionvillois, S. Domini, 2012 (BNF 43745668)
- Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine, Les Cahiers du pays thionvillois (BNF 34422314)
- Daniel Laumesfeld, De Schënner : Guérisseurs en pays thionvillois, Editions Gewan, 1995
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