Pearltrees
Pearltrees est un service web de curation qui permet d'organiser, d'explorer et de partager des contenus numériques. Son concept repose sur l'idée que la multiplication des contenus (pages web, images, vidéos, fichiers ou notes personnelles, etc.) rend nécessaire une organisation humaine du web. Le réseau d'utilisateurs de Pearltrees s'étend aujourd'hui à de nombreux pays : l'application a été remarquée en France[1], dans la Silicon Valley et est maintenant utilisée dans plus de 150 pays.
Pearltrees | |
Création | Décembre 2009, à Paris |
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Fondateurs | Patrice Lamothe, Francois Rocaboy, Nicolas Cynober, Alain Cohen, Samuel Tissier. |
Slogan | Cultivez vos intérêts |
Siège social | Paris France |
Direction | Patrice Lamothe, PDG |
Activité | Internet |
Produits | site web, appli iOS, appli Android |
Site web | www.pearltrees.com |
Au-delà de sa version d’origine, Pearltrees propose une version éducation pour les établissements scolaires et une version entreprise pour toutes les autres organisations.
Pearltrees a été lancé en 2009 par Patrice Lamothe, aujourd'hui président-directeur général de la société, Alain Cohen, directeur de la technologie, Nicolas Cynober, directeur technique, Samuel Tissier, responsable de l'ergonomie et des interfaces, et François Rocaboy, directeur marketing.
Origine et concept
À l'origine, Pearltrees permettait l'organisation de favoris sous forme d'arbres de perles[2] (d'où son nom).
L'origine conceptuelle de Pearltrees apparaît dans le texte La Troisième Frontière du web[3] de son fondateur, Patrice Lamothe. Il théorise que le développement du web est un processus de démocratisation des trois principes ayant présidé à la création du web : principe de liberté d'accès, principe de liberté de création, principe de liberté d'organisation. Ainsi, après l'avènement du web 2.0, la dernière phase de développement du web serait la démocratisation de l'organisation.
Pearltrees souhaite participer à la démocratisation de l'organisation des informations en permettant à chacun d'organiser ses contenus et en connectant les intérêts organisés par tous les membres en fonction de leurs éléments communs (pages web, images, fichiers, notes). Cela crée ainsi un ensemble organisé appelé « Interest Graph » (ou réseau d'intérêts) à l'instar du social graph popularisé par Facebook. Le réseau d'intérêt se crée ainsi au fur et à mesure que les utilisateurs ajoutent et organisent ce qu'ils aiment. C'est le facteur différenciant Pearltrees des réseaux sociaux traditionnels qui connectent les gens à travers les concepts de friends, followers, etc. Si Pearltrees connecte effectivement ses utilisateurs, c'est selon leurs intérêts : la mise en relation des individus est subordonnée à ces centres d'intérêt. Et leur curation repose sur l'idée qu'organiser ce contenu a un sens en soi.
Une extension est disponible pour certains navigateurs (Firefox, Chrome, Internet Explorer, Safari). Elle permet d'ajouter dans son compte les pages web que l'on trouve en naviguant.
Historique
En , Pearltrees présente sa version open bêta à la conférence LeWeb[4].
En 2010, à la Web2.0 Expo de San Francisco, Pearltrees introduit la possibilité d'insérer visuellement un pearltree dans un site web.
En 2011, Pearltrees lance son application iPad[5],[6].
En , Pearltrees annonce la sortie d'une application iPhone[7],[8].
À l'automne 2012, Pearltrees sort de sa version bêta, et propose Pearltrees 1.0[9]. À cette occasion, le service dévoile son modèle Freemium, qui propose plusieurs options supplémentaires à destination des membres Premium de Pearltrees.
En , Pearltrees annonce la sortie de son application Androïd[10].
En , Pearltrees annonce la possibilité d’organiser tous types de fichiers dans ses bibliothèques[11].
En , le produit a évolué vers une présentation en « grille éditable » et est passé au standard HTML5.
En 2016, Pearltrees dévoile Pearltrees Education, une version dédiée aux établissements scolaires.
Développement de la société
Le développement économique de Pealtrees repose sur un modèle mixte qui mêle premium, publicité et des versions spécialisées. La société a réuni huit millions d'euros[12] auprès d’un groupe d’entrepreneurs internationaux et a bénéficié de subventions Oséo.
Notes et références
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- Web : la fin des moteurs de recherche?, Les Inrock, 7 octobre 2009.
- Pearltrees imagine le Web sans Google, Le Figaro, 30 décembre 2009.
- (en) Are any of these the Web's next big thing?, CNN, 10 décembre 2009.
- (LeWeb) Pearltrees, des perles pour organiser le web, OWNI, 10 décembre 2009.
- Avec Pearltrees, éditez vous-même le Web !, L'atelier SFR, 9 décembre 2009.
- « Comparaison des outils de Curation de contenu », sur www.lachaineweb.com, (consulté le )
- Patrice Lamothe, « The Web's Third Frontier », Cratyle.net
- (en) https://edition.cnn.com/2009/TECH/ptech/12/10/internet.future/index.html
- (en) Marshall Kirkpatrick, « Pearltrees for iPad is a Must Have App », ReadWriteWeb (consulté le )
- (en) Martin Bryant, « Pearltrees makes web curation a joy with its « magical » new iPad app », TheNextWeb (consulté le )
- http://blog.pearltrees.com/?p=13688
- https://techcrunch.com/2012/07/24/pearltrees-comes-to-the-iphone-goes-beyond-bookmarking-and-adds-photos-notes-offline-mode/
- (en) https://thenextweb.com/apps/2012/10/31/stylish-web-curation-service-pearltrees-launches-a-premium-service-for-secure-private-content-sharing/
- https://techcrunch.com/2013/07/09/pearltrees-arrives-on-android/
- http://www.commentcamarche.net/news/5863544-travail-collaboratif-pearltrees-s-ouvre-au-stockage-et-au-partage-de-fichiers-en-ligne
- http://fr.techcrunch.com/2012/02/14/pearltrees-leve-5-millions-deuros-son-4eme-tour-de-table/