Pervyse

Pervyse (en néerlandais Pervijze) est une section de la ville belge de Dixmude située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale.

Pervyse

Pervyse, Église Saint-Nicolas et Sainte-Catherine
Administration
Pays Belgique
Région  Région flamande
Communauté  Communauté flamande
Province  Province de Flandre-Occidentale
Arrondissement Dixmude
Commune Dixmude
Code postal 8600
Zone téléphonique 051
Démographie
Population 886 hab. (01/01/2007)
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 51° 04′ nord, 2° 47′ est
Superficie 1 223 ha = 12,23 km2
Localisation

Localisation de Pervyse au sein de Dixmude
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Pervyse
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Pervyse
Géolocalisation sur la carte : Région flamande
Pervyse
Géolocalisation sur la carte : Flandre-Occidentale
Pervyse

    Géographie

    Pervyse se trouve dans un environnement essentiellement rural, dans les polders, à proximité de la mer du Nord et de la station balnéaire de Nieuport.

    Démographie

    Cette ancienne commune est rattachée depuis 1977 à la ville de Dixmude. Pervyse compte moins d'un millier d'habitants.

    Histoire

    Cette localité est originellement composée de deux villages, Pervyse et Chapelle-Sainte-Catherine, comme l'atteste par exemple l'Atlas Ferraris. Il y avait deux paroisses et deux églises, l'église Saint-Nicolas et l'église Sainte-Catherine. En 1812, les deux villages fusionnèrent ce qui explique que ce village était à l'époque plus grand que les villages aux alentours. Les deux paroisses fusionnent et l'église de Pervyse est renommée église Saint-Nicolas et Sainte-Catherine. L'ancienne église Sainte-Catherine se trouvait à emplacement de l'observatoire militaire de Pervyse construit lors de la Première Guerre mondiale.

    Pervyse, : observatoire militaire à l'emplacement de l'ancienne chapelle Sainte-Catherine

    Pervyse est entièrement détruite durant la Première Guerre mondiale, du fait de sa proximité avec le front de l'Yser. La ligne de chemin de fer Nieuport-Dixmude, qui passait par Pervyse, délimitait la zone inondée lors du conflit. Cette zone, délibérément inondée par les Belges pour stopper l'avance allemande, séparait les belligérants.

    En raison de ces événements, une rue de Bruxelles (plus précisément d'Etterbeek) porte son nom. Un jeune enfant, alors âgé de trois semaines, trouvé dans les ruines de Pervyse en 1915, reçut même le prénom de Pervyse (Pervyse Albert Ameeuw, né le et mort le ).

    Une exposition permanente y est dédiée à son histoire durant la Première Guerre mondiale.

    Le , neuf soldats français du 270e régiment d'infanterie de la caserne de Vitré (Bretagne) meurent au combat à Pervyse.

    Personnalités liées à Pervyse

    • Elsie Knocker (en) et Mairi Chisholm (en), infirmières motocyclistes qui tiennent un poste infirmier pendant la durée de la guerre[1],[2].

    Références

    1. Rachel Hosie, « British 'angels' who braved WW1 trenches », BBC News (Bruxelles), (lire en ligne, consulté le ).
    2. « Elsie and Marie: The Angels of Pervyse », sur Roads to the Great War, (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Rachel Hosie, « British 'angels' who braved WW1 trenches », BBC News (Bruxelles), (lire en ligne, consulté le ).

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de la Flandre-Occidentale
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