Petar Preradović

Petar Preradović, né le à Grabrovnica et mort le à Pottenstein, est un officier austro-hongrois et un poète croate. Il est l'un des principaux représentants de l'illyrisme.

Petar Preradović
Petar Preradović.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalités
Formation
Activité
Enfant
Zora von Preradović (d)
Autres informations
Grades militaires
Général
Generalmajor (d)
Plaque commémorative

Biographie

Il fait son service militaire en tant qu'officier dans différents endroits d'Autriche et écrit ses premiers poèmes en allemand. Ivan Kukuljevic lui fait connaître à Milan la littérature du mouvement illyrien. À son arrivée à Zagreb, il édite dans le premier numéro de la Zora dalmatinska de Zadar (1844) son premier poème en langue croate, L'aube jaillit. Il écrit des chansons patriotiques (L'aube jaillit, Voyageurs, Bonjour à la patrie, le grand-père et son neveu), des chansons d'amour (Mon cœur ne bat point) sur les Slaves (Ode aux slaves) sur la langue (Langue de mon paternel), des chansons épiques (le serpent). Dans le drame Kraljevic (Prince) Marko il évoque les problèmes de la culture austro-hongroise et les problèmes économiques. Dans sa chanson épique Les Premiers humains, il donne sa vision sur les devoirs de l'humanité. Les chansons ont été éditées en deux recueils : Primeurs, Nouvelles chansons. Il a écrit le livret d'Opéra Vladimir et Kosara ; il a traduit Byron, Dante, Manzoni. Son expression et l'étendue de son œuvre en font l'un des principaux représentants de l'illyrisme.

Traduction en français du poème Prazna knjiga

La place Petar Preradović au centre de Zagrabia.

Livre vacant
Un livre vacant que tout poète hante
Dont le désir serait des épreuves à peupler
Des pensées fort intelligentes et une main diligente
Un jeu de dés et une force de volonté
La consacrant à un certain dessein de métier
L'écriture n'est que semences, et le livre qu'un pré.
Ces livres là, sont à l'honneur, au plat contenu
Et s'ouvrent à ceux-ci
Dont l'audience dans la société est fort bien vue
Qu'en son sein en mémoire des honneurs
Par l'éloge de l'écriture ils y soient inscrits
Et comme modèles à ces fameux cercles de frères.
Si le pré selon son désir porte des fruits
Et que tout le livre se remplissait,
À ces meilleurs là cela réussit:
C'est alors que le livre comme témoin nous fût
Que la Croatie sait de son minerai
sortir l'or - et qu'elle a des gens avec de l'esprit !

Notes et références

    Liens externes

    • Portail de la Croatie
    • Portail de la poésie
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.