Peter Bloetzer
Peter Bloetzer, né le à Brigue (originaire de Viège, Ferden et Wiler) et mort le à Viège, est une personnalité politique suisse, membre du Parti chrétien-social du Haut-Valais. Il est député du canton du Valais au Conseil des États de 1991 à 1999.
Peter Bloetzer | |
Portrait officiel. | |
Fonctions | |
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Conseiller aux États | |
– | |
Législature | 44e et 45e |
Groupe politique | démocrate-chrétien (CE) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Brigue |
Date de décès | (à 85 ans) |
Lieu de décès | Viège |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti chrétien-social du Haut-Valais |
Diplômé de | École polytechnique fédérale de Zurich |
Profession | Ingénieur |
Biographie
Peter Bloetzer naît le 16 septembre 1933 à Brigue. Il est originaire de Viège, Ferden et Wiler, trois communes valaisannes. Il est le fils de Johann Bloetzer, directeur de l'École d'agriculture de Viège, et de Martha Müller[1].
Il étudie à l'École polytechnique fédérale de Zurich où il obtient un diplôme d'ingénieur en 1959. Il travaille à New York de 1963 à 1965. En 1970, il devient directeur de son propre bureau à Viège. Il est colonel dans l'armée suisse[1].
Il meurt le à Viège[2].
Parcours politique
Membre du Parti chrétien-social du Haut-Valais, Peter Bloetzer est élu au Conseil communal de Viège en 1969. En 1977, il devient président de la commune et le reste jusqu'en 1992[1]. C'est pendant son mandat de président qu'est construit le Centre de congrès et de culture[2]. En décembre 1992, à la suite de son élection au Conseil des États, il ne se représente pas à la présidence et la démocrate-chrétienne Ruth Kalbermatten qui lui succède[3]. Parallèlement, il est député au Grand Conseil du canton du Valais de 1971 à 1991[1].
Lors des élections fédérales de 1987, il est candidat au Conseil national, mais est devancé par son collègue de parti Franz Hildbrand[4]. Le , il est élu au Conseil des États, obtenant 38 805 voix contre 23 562 au socialiste Peter Bodenmann[5]. Il y siège pendant deux législatures, jusqu'en 1999[1]. Il préside la Commission de politique extérieure de 1995 à 1997[6]. Il s'engage pour l'intégration européenne de la Suisse et soutient l'adhésion à l'Organisation des Nations unies[1]. Il intervient également régulièrement pour défendre les intérêts des régions périphériques[7]. Il siège à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe de 1991 à 1999 et en est le vice-président en 1995[1].
Notes et références
- Roland Brechbühl (trad. Eva Maier), « Peter Bloetzer » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- (de) wek, « Der Vater des "La Poste" ist tot », Walliser Bote, , p. 11 (lire en ligne)
- ATS/JMB, « A Viège, le PDC a mis fin à 32 ans de règne chrétien-social », La Liberté, , p. 6 (lire en ligne)
- Michel Eggs, « Changements au compte-gouttes », La Liberté, , p. 5 (lire en ligne)
- Roger Germanier, « Peter Bloetzer sans surprise », Le Nouvelliste, , p. 3 (lire en ligne)
- « Biographie de Peter Bloetzer », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Bernard-Olivier Schneider, « Peter Bloetzer le régionaliste », La Liberté, , p. 11 (lire en ligne)
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
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