Mont Pelvoux

Le mont Pelvoux est un sommet français faisant partie du massif des Écrins, dans les Hautes-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Pelvoux (homonymie).

Mont Pelvoux

Face Nord du mont Pelvoux
Géographie
Altitude 3 943 m, pointe Puiseux[1]
Massif Massif des Écrins (Alpes)
Coordonnées 44° 53′ 53″ nord, 6° 23′ 36″ est[1]
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Hautes-Alpes
Ascension
Première par Durand, A. Liotard et J.-É. Matheoud
Voie la plus facile En traversée depuis le refuge du Pelvoux
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes

Toponymie

Le nom de Pelvoux vient de l'occitan pelve, qui signifie « haute montagne »[2].

Géographie

Le Massif du Pelvoux en 1894.

Longtemps considéré comme le plus haut sommet du massif et de toutes les Alpes françaises (avant l’annexion de la Savoie), le Pelvoux est une immense montagne de neige et de roc, un véritable massif à lui tout seul. C’est parce que, de la vallée de la Durance, sa masse imposante cache une bonne partie du massif des Écrins – dont son point culminant, la Barre des Écrins – que le Pelvoux était pris pour la plus haute montagne de la région et cela explique aussi pourquoi il a longtemps donné son nom au massif tout entier.

Le mont Pelvoux comprend quatre sommets assez individualisés :

  • la pointe Puiseux (3 943 m, point culminant) ;
  • la pointe Durand (3 932 m) ;
  • le Petit Pelvoux (3 753 m) ;
  • les Trois Dents du Pelvoux (3 683 m).

Il est situé sur la commune de Pelvoux

Histoire

Par le sud au-dessus des Rochers Rouges :

  • 1828 - La première ascension fut effectuée par le capitaine Durand, Alexis Liotard et Jacques-Étienne Matheoud (chasseur de Chamois), le 30 juillet. Il est probable qu'ils soient également montés à la pointe Puiseux mais le capitaine Durand n'en fait pas mention. On lui attribue donc la première à la pointe Durand[3] ;
  • 1848 - Ascension de la pointe Puiseux par Victor Puiseux et le guide Barnéoud, le 8 septembre.

Par le couloir Coolidge (voie normale) :

Par l'arête nord-est (arête des Violettes) :

Par le nord :

  • 1888 - Ascension par Moritz von Küffner ;
  • 1891 - Ascension par F.E.L Swann ;
  • 1936 - Arête nord de la pointe Puisieux par Maurice Fourastier et Arthur Manhès ;
  • 1951 - Couloir nord des Trois Dents du Pelvoux (couloir Victor Chaud) par Victor Chaud ;
  • 1951 - Voie dans le Triangle de la Momie par Victor Chaud avec Claude Nolin ;
  • 1951 - Couloir Pélas Verney par Victor Chaud avec Jean Walden ;
  • 1964 - Face nord par Raymond Ginel et Olivier Pinard.

Alpinisme

Le mont Pelvoux est un sommet complexe (avec quatre pointes distinctes) : il accueille donc de nombreux itinéraires d'alpinisme[4].

Ce sommet est tout d'abord connu dans le milieu de l'alpinisme pour sa célèbre traversée : montée par le couloir Coolidge et descente par le glacier des Violettes qui sert de voie normale, l'itinéraire historique étant quelque peu délaissé.

Deux autres couloirs (Mettrier et Tuckett) peuvent servir d'itinéraire de délestage, la voie normale étant très parcourue.

Enfin, trois autres itinéraires plus difficiles existent : l'arête N, l'arête W (voie rocheuse) et la pente centrale (voie mixte).

Annexes

Article connexe

Liens externes

Notes et références

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. « Toponymie générale de la France : Volume 1 », sur books.google.fr (consulté le )
  3. Gaston Rébuffat, Le massif des Écrins : les 100 plus belles courses et randonnées, Denoël, 2001 (ISBN 2207252329)
  4. Voies d'ascension du Pelvoux sur camptocamp.org

Bibliographie

  • Coolidge William Augustus Brevoort, « Le Mont Pelvoux : monographie historique. La Meije et ses noms divers. », Annuaire de la Société des touristes du Dauphiné, imprimerie Allier frères, Grenoble, 1901.
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