Petit Saint-Antoine
Le Petit Saint-Antoine était une maison de chanoines fondée à Paris en 1361 pour secourir les malades atteints du feu infernal ou mal des ardents (ergotisme).
Historique
Située à l'origine au no 67 rue Saint-Antoine, elle fut rebâtie en 1689 puis démolie en 1792. Sur son emplacement on a ouvert le passage du Petit-Saint-Antoine[1].
En y est fondée la chapelle des rois d'armes et hérauts du royaume de France, avec la permission du commandeur des frères de Saint-Antoine. À ces hérauts était affectée une chapelle fermée de grilles située derrière le maître-autel avec permission de la décorer, d'y placer des sièges et des coffres (pour des vêtements, des objets liturgiques ou autres, peut-être des archives) et même de s'y faire inhumer. Des messes et des services étaient prévus, pour les vivants et les morts[2]. C'était là la création d'un collège ou d'une confrérie.[3]
Bibliographie
- Odon Jean Marie Delarc, L'église de Paris pendant la révolution française, 1789-1801, Vol. 1, Desclée de Brouwer, 1801, p. 226-227
- Edmé Béguillet, Description historique de Paris: et de ses plus beaux monumens, Frantin, 1779, p. 210
- J. de La Tynna, Dictionnaire des rues de Paris accompagné d'un plan de Paris, Chez l'auteur, 1812, p. 15
- Philippe Bonnichon et Joëlle Pion Graff, Le Petit-Saint-Antoine, Hospice parisien soignant le mal des ardents du XIème au XVIème siècle (.pdf), 2010-04-17.
Article connexe
Notes et références
- Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch.Delagrave, 1876, p. 107
- Copie des lettres de l'ordonnance et fondation de la chapelle des rois d'armes et héraults du royaume de France, fondée en l'église de monseigneur Saint-Anthoine-le-Petit, à Paris. In: Parties inédites de l’œuvre de Sicile, héraut d'Alphonse V roi d'Aragon, maréchal d'armes du pays de Hainaut, 1867, p. 99.
- Philippe Contamine : Office d'armes et noblesse dans la France de la fin du Moyen Âge. In: Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1994, 1996, p. 311.
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