Phare de Bel-Air

Le phare de Bel-Air est un phare de l'île de La Réunion, département d'outre-mer français dans le sud-ouest de l'océan Indien. Situé sur la côte est de l'île, sur le territoire de la commune de Sainte-Suzanne, il fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques en 2012 après avoir été inscrit le 16 juin 1997[1]^,[2].

Phare de Bel-Air

Vue du phare de Bel-Air

Localisation
Coordonnées	20° 54′ 05″ S, 55° 36′ 07″ E
Baigné par	Océan Indien
Site	Île de La Réunion (d)
Adresse	Sainte-Suzanne France

Histoire
Construction	1845
Mise en service	20 octobre 1846
Automatisation	Oui
Patrimonialité	Classé MH (2012)
Gardienné	Non
Visiteurs	Non

Architecture
Hauteur	20,25 m
Hauteur focale	48 m
Élévation	40 m
Marches	88
Matériau	le bois, la brique, la pierre de taille, le béton, le métal.

Équipement
Portée	23 NM
Feux	Fl(3) W 15s

Identifiants
ARLHS	REU002
Amirauté	D7084
List of Lights	33685
MarineTraffic	1000016077
NGA	112-32972

Historique

L'architecte du phare se nomme Eugène Diomat. Construit en 1845, le phare de Bel-Air est le premier et dernier phare de La Réunion. Mesurant 20,25 mètres de haut, il a été conçu pour éviter les naufrages sur les côtes dangereuses de l'île et a longtemps servi de repère aux marins cherchant à gagner la rade de Saint-Denis. Jean Baillif, dernier gardien de phare, a exercé jusqu'en 1984, quand a été installée l'automatisation des feux[3].

Actuellement peint en blanc et haut rouge, il abrite désormais l'office de tourisme intercommunal de Sainte-Suzanne, géré par la Communauté intercommunale du Nord de La Réunion. L'ancien logement de fonction, avec chambre du personnel et salle des machines, est devenu un lieu d'expositions et de visites.

Le phare dans les arts

Œuvre de Patrick Singaïny livrée le 18 décembre 2013.

Le phare a été érigé en "Monument à la Fraternité Nationale et à la Personnalité Réunionnaise" par l'artiste contemporain et essayiste réunionnais Patrick Singaïny le 18 décembre 2013. Cette œuvre appropriationniste a été répertoriée dans un manuel pédagogique à l'intention des professeurs d'arts plastiques[4].

En 2019, La Poste a émis un carnet de douze timbres à validité permanente intitulé « Repères de nos côtes » dans lequel figure le phare de Bel Air[5].

Références

(fr) Notice n^o PA97400019, base Mérimée, ministère français de la Culture.
(fr) « Liste des monuments historiques de La Réunion », Direction régionale des affaires culturelles de La Réunion, janvier 2011.
Office de tourisme intercommunal du nord de La réunion, « Phare de Bel-Air Sainte-Suzanne » [PDF]
Danièle Perez, Les arts plastiques au collège : explorer, produire, se cultiver : [guide méthodologique, séquences détaillées, logiciel], 2017 (ISBN 978-2-36246-117-0 et 2-36246-117-3, OCLC 990266042, lire en ligne)
Carnet 12 timbres - Repères de nos côtes 2019 - Lettre Prioritaire, La Poste, consulté le 22 octobre 2020.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Ressources relatives à l'architecture :
- Mérimée
- Structurae
« Phare de Bel Air », Le Beau Pays.

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[1] (fr) Notice n^o PA97400019, base Mérimée, ministère français de la Culture.

[2] (fr) « Liste des monuments historiques de La Réunion », Direction régionale des affaires culturelles de La Réunion, janvier 2011.

[3] Office de tourisme intercommunal du nord de La réunion, « Phare de Bel-Air Sainte-Suzanne » [PDF]

[4] Danièle Perez, Les arts plastiques au collège : explorer, produire, se cultiver : [guide méthodologique, séquences détaillées, logiciel], 2017 (ISBN 978-2-36246-117-0 et 2-36246-117-3, OCLC 990266042, lire en ligne)

[5] Carnet 12 timbres - Repères de nos côtes 2019 - Lettre Prioritaire, La Poste, consulté le 22 octobre 2020.