Phare de Kerdonis

Le phare de Kerdonis[1] est situé sur la pointe de Kerdonis, à l'extrémité-est de Belle-Île-en-Mer, dans le Morbihan.

Phare de Kerdonis
Localisation
Coordonnées
47° 18′ 36″ N, 3° 03′ 34″ O
Adresse
Histoire
Construction
Mise en service
Électrification
Automatisation
oui
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire général
Gardienné
non
Visiteurs
non
Architecture
Hauteur
13,70 m
Élévation
37,90 m
Équipement
Optique
lampe halogène de 80 W
Portée
15 milles
Feux
feu rouge à 3 éclats 15 s
Identifiants
Amirauté
D1036
NGA
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : arrondissement de Lorient
Géolocalisation sur la carte : Belle-Île-en-Mer

C'est une maison-phare typique.

Non gardiennée, elle ne se visite pas.

Héroïsme de la famille du gardien

Le , le gardien, meurt à la suite d'un malaise en nettoyant la lentille du phare. Sa femme et ses enfants l'on relayé afin d'assurer la continuité du service du phare. À la suite du nettoyage commencé par le gardien, le mécanisme était partiellement démonté. De ce fait, il dut être actionné à la main durant toute la nuit[2]. À la suite d'une lettre de Mr Raissac, percepteur à Belle-Île, publiée le par le Figaro[3] et reprise par toute la presse cet acte héroïque fit grand bruit au sein de l'opinion nationale et même internationale. Théodore Botrel écrivit une chanson, Les Petits Gardiens du feu[4], en l'honneur des petits héros et de leur maman.

Dès le , l’État reconnut le courage de cette famille dévouée et Charles Dumont, ministre des Travaux publics, Postes et Télégraphes décerna à Mme veuve Matelot, née Eugenie Bedex, la médaille d'honneur des travaux publics[5].

Données nautiques

La codification sur la carte marine 7033 du SHOM est

FI (3) R 15s 15M ce qui signifie

  • c'est un feu à éclats (FI)
  • c'est un feu à 3 éclats groupés (3)
  • c'est un feu de couleur rouge (R)
  • la fréquence est de 15 secondes (15s)
  • la portée est de 15 nautiques

(carte 7033 du SHOM)

Rythme : L-0=3 s / L-0=3 s / L-0=9 s T=15 s

(DIRM NAMO)

Galerie

Notes

  1. Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17521/8, un plan du phare de Kerdonis datant de 1879.
  2. Le 18 avril 1911, le décès brutal d’Alexandre Matelot, le gardien, amène les aînés de ses enfants, âgés de onze et treize ans, à faire tourner le fanal toute une nuit pendant que leur mère veille le mort. Société Historique de Belle-Île-En-Mer, « Les phares de Belle-Île-En-Mer », (consulté le )
  3. Le Figaro du 6 juin 1911 lire en ligne sur Gallica
  4. L'Ouest-Éclair du dimanche 11 juin 1911 lire en ligne sur Gallica
  5. L'Ouest-Éclair du samedi 17 juin 1911 lire en ligne sur Gallica

Voir aussi

  • « La véritable histoire du drame de Kerdonis » par Louis Charles Garans, 1992, dans le n°4 de la revue Belle-Ile Histoire de la Société historique de Belle-Île-en-Mer (ISSN 1157-7053).

Articles connexes

Liens externes

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