Philippe Barrès
Philippe Barrès, né le à Neuilly-sur-Seine et mort le à Pertuis (Vaucluse), est un résistant, journaliste et homme politique de droite français. Il est le fils de Maurice Barrès et le père de Claude Barrès.
Pour les articles homonymes, voir Barrès.
Conseiller général de la Seine | |
---|---|
à partir de | |
Conseiller municipal de Paris | |
à partir de | |
Député de Meurthe-et-Moselle | |
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Père | |
Enfant |
A travaillé pour | |
---|---|
Partis politiques | |
Arme | |
Conflits | |
Distinctions |
Biographie
Fils du chantre du nationalisme, Philippe Barrès s'engage à 18 ans au 12e régiment de cuirassiers afin de prendre part à la Première Guerre mondiale avant d'incorporer le 1er bataillon de chasseurs à pied. À l'issue du conflit, cité trois fois, il reçoit la Croix de guerre 1914-1918 et est fait chevalier de la Légion d'honneur. Il dirige un temps le groupuscule fasciste le Faisceau dans les années 1920 et participe également à la rédaction du quotidien Le Nouveau Siècle.
En 1932, il est correspondant en Allemagne pour le Matin avant d'en devenir à partir de 1935 le rédacteur en chef. En 1938, il démissionne et occupe des fonctions analogues à Paris-Soir.
Mobilisé en 1939 puis affecté en au Grand Quartier Général, Barrès qui s'est toujours montré hostile au national-socialisme, comme en témoigne son livre Sous la vague hitlérienne, se met dès au service de la France libre et rédige en 1941, en exil à New York, la première biographie du général de Gaulle.
De retour en France, il fonde en le journal Paris-Presse avec Ève Curie et collabore à partir de 1949 au Figaro puis à L'information financière. S'engageant en politique, il est élu député de Meurthe-et-Moselle sous l'étiquette du RPF en 1951 et s'intéresse essentiellement aux questions extérieures[1]. À la fin de son mandat, il se désintéresse de la vie politique ; cependant en 1958, le Général de Gaulle devient président de la République et Philippe Barrès décide de s'investir de nouveau en devenant conseiller municipal, affilié UNR, de 1959 à 1962.
Partisan de l'Algérie française, la mort de son fils, Claude Barrès, tué dans une opération de maintien de l'ordre en Algérie, lui fait prendre ses distances avec la politique algérienne du général.
Publications
- La Guerre à vingt ans, Paris, Plon, 1924.
- Ainsi que l'Albatros, roman, Paris, Plon, 1931.
- La Victoire au dernier tournant, Paris, Plon, 1931.
- Sous la vague hitlérienne, Paris, Plon, 1934.
- They speak for a nation, recueil de lettres de Français publié en Amérique, New York, Doubleday Doran, 1941.
- Charles de Gaulle, Paris, Plon, 1941.
- Sauvons nos prisonniers, New York, Didier, 1942.
- Si on l'avait écouté..., [1940]
Voir aussi
Bibliographie
- « Philippe Barrès », dans le Dictionnaire De Gaulle, Paris, Robert Laffont, coll. Bouquins, 2006.
Sources
- Maurice Barrès, Romans et voyages, t. 2, chez Bouquins, partie consacrée à sa famille : "Annexe".
Liens externes
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque universitaire de Pologne
- Bibliothèque nationale tchèque
- WorldCat
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale
- Notice biographique dans le paragraphe se rapportant à son père
- Portail de la presse écrite
- Portail du gaullisme
- Portail de la politique française
- Portail de la Résistance française
- Portail de Meurthe-et-Moselle