Philippe Carpentier
Philippe Carpentier, né le dans le 6e arrondissement de Paris et mort le à Bayeux (Normandie)[1], est un peintre français. L’essentiel de son œuvre est constitué de paysages d’horizons, souvent marins mais pas exclusivement, devenus de plus en plus abstraits au fil du temps[2].
Pour les articles homonymes, voir Carpentier.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Philippe François Carpentier |
Nationalité |
Française |
Activité | |
Père |
Il est le fils de l’architecte François Carpentier, le neveu des producteurs Maritie et Gilbert Carpentier et l’arrière-petit-fils de l’ingénieur Jules Carpentier.
Biographie
Enfance et jeunesse
Philippe Carpentier naît le [3]. Il vit avec sa famille dans l’hôtel particulier de la rue Guynemer (anciennement « Rue du Luxembourg ») légué par son aïeul Jules Carpentier.[réf. souhaitée]
Études et formation
Il effectue son enseignement secondaire au Lycée Montaigne (Paris 6ème) et au cours Hattemer (Paris 16ème)[réf. nécessaire].
Premières expériences professionnelles
En 1966, à l’âge de 24 ans, il devient maquettiste pour les éditions « Les Presses de la Cité » jusqu’en 1967. Il envisage alors sérieusement de devenir écrivain et publie un premier recueil de nouvelles en 1968 aux éditions Flammarion pour lequel il obtiendra le prix de la fondation Simone et Cino del Duca.
Entre 1969 et 1972, il est journaliste à France Soir, au Figaro et chez Midi Libre. En 1975, il effectue pour FR3 le travail de traduction depuis l’anglais des 13 émissions de la série « Civilisation » de Sir Kenneth Clark.
Carrière de peintre
Après ses expériences journalistiques, il se tourne définitivement vers la peinture qu’il pratiquait déjà et en fait son métier. Il travaille à Paris parfois, mais essentiellement en Normandie, dans le Calvados, où sa famille a une maison et où la mer est une grande source d'inspiration[4].
Il rencontre dans les années 1980 la calligraphe japonaise Sunsho Machi[5],[3].
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Vie privée
Philippe Carpentier était marié et a deux filles[réf. nécessaire].
Expositions
- 1968 : Galerie du Grand-Cerf, Evreux[4]
- 1969 : Galerie Kent, Reims
- 1969 : Centre culturel de Montpellier
- 1970 : Galerie Gauthier, Granville
- 1972 : Galerie le Nombre d’Or, Paris
- 1973 : Paris American Center
- 1974 : Galerie la Brocanterie, Honfleur
- 1977 : Galerie Intercontinental, Genève (Suisse)
- 1978 : Galerie la Lanterne, Bayeux
- 1980 : Centre culturel d’Eindhoven (Pays-Bas)
- 1981 : Galerie Cance-Manguin, Ménerbes; Salon des Beaux-Arts, Grand-Palais, Paris; Galerie Marines-Cachin, Paris
- 1982 :
- Salon du dessin et de la peinture à l’eau, Grand-Palais, Paris
- Galerie du Petit Puits, Carcassonne
- Salon de la Marine, Palais de Chaillot, Paris[6]
- 1985 : Galerie l’Orangerie, Rouen
- 1986 : Musée central des Beaux-Arts, Ginza (Japon)
- 1987 : Gordon Gallery, Derry (Irlande du Nord)
- 1988 : Galerie Claude Aubry, Paris
- 1989 : Julian Hartnol Gallery, Londres (Royaume-Uni), Gordon Gallery, Derry (Irlande du Nord)
- 1992 : Galerie Etienne de Causans, Paris
- 1993 : Festival culturel franco-japonais, UNESCO, Paris, Galerie Akie Arichi, Paris
- 2000 : Galerie la Tour des Cardinaux, l’Isle-sur-la-Sorgue[6]
- 2002 : Galerie Mediavillage, Paris
- 2003 : Galerie la Tour des Cardinaux, Marseille
- 2004 : Galerie Mediavillage, Paris
- 2005 : Galerie Akie Arichi, Paris
- 2007 : Galerie Fred Lanzenberg[7], Bruxelles (Belgique)
- 2009 : Musée des Beaux-Arts, Caen[3]
- 2011 : Galerie Fred Lanzenberg, Bruxelles (Belgique)
- 2019 : Galerie Victor Sfez, Paris
Réception critique
- « Carpentier aime les lignes longues, fortes et fines. Au premier coup d'œil jeté sur ses tableaux, on pense à des estrans, à tout ce qui est étendues... Y prédominent, poussés jusqu'à l'abstraction, tous les éléments d'un espace maritime - éléments marins obscurs et mouvants qui donnent lieu aussi par moments à une clarté qui ressemble à cette secrète sérénité que l'on peut éprouver au milieu des plus grandes turbulences. » - Kenneth White[4]
Collections particulières
Collection de la Société Générale : un quadriptyque de 1992 et un paravent 8 feuilles de 1996.
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Guillaume Morel, « Philippe Carpentier, rien que de l'eau », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
- « Philippe Carpentier », sur evene.lefigaro.fr.
- (fr + en) Françoise Barbe-Gall et Pierre Hodgson (préface de Kenneth White), Philippe Carpentier, Paris, Editions Arichi, .
- « Philippe Carpentier », sur galeriefredlanzenberg.be, (consulté le ).
- « Carpentier, Philippe », sur ledelarge.fr (consulté le ).
- « Philippe Carpentier | Galerie Fred Lanzenberg » (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- 1975 : Philippe Carpentier, Arromanches et le débarquement allié du .
- 2005 : Françoise Barbe-Gall et Pierre Hodgson (préface de Kenneth White), Philippe Carpentier, Editions Arichi.
- 2009 : Patrick Ramade, Philippe Carpentier – Musée des Beaux-Arts de Caen, Editions Burozoïque.
- 2011 : Kenneth White, Les archives du littoral (Le maître du rivage), Mercure de France.
Filmographie
- 2012 : Philippe Carpentier, un peintre - film de Pierre Hodgson.
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Interview de Philippe Carpentier pour l’exposition au musée des Beaux-Arts de Caen (2009)
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