Philippe Habert (poète)
Philippe Habert (1604 à Paris - à Aimeries en Belgique) est un poète français.
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Fauteuil 11 de l'Académie française | |
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Frère de Germain Habert et cousin de Henri Louis Habert de Montmor, ami de Conrart, il est l'un des premiers membres de l'Académie française, dont il contribue à rédiger les statuts. Capitaine d'artillerie, il est tué à l'âge de 33 ans par la chute d’un mur lors de l'explosion d’un dépôt de munitions dans le Hainaut.
Les « Trois Habert », comme les nommaient leurs contemporains, appartenaient au « cénacle des Illustres Bergers » qui, cultivant la poésie dans des campements champêtres sur les bords de la Seine, s’appliquaient à vivre comme les héros de L’Astrée. Seul un poème de Philippe Habert a été publié de son vivant, Le Temple de la mort, que Paul Pellisson appelle « une des plus belles pièces de notre Poësie Françoise[1] » et dont John Sheffield fera plus tard une traduction en anglais.
Madrigal
Ce madrigal composé par Philippe Habert a été mis dans la bouche du narcisse pour la Guirlande de Julie[2] :
- Épris de l'amour de moy-même,
- De Berger que j'estois je devins une Fleur ;
- Faites proffit de mon malheur,
- Vous que le Ciel orna d'une beauté suprême ;
- Et pour en eviter les coups,
- Puisqu'il faut que tout ayme, aymez d'autres que vous.
Notes et références
- Histoire de l'Académie françoise, 1653, volume I, p. 229.
- Vincent Voiture, Lettres de Monsieur de Voiture, lettres aux Rambouillet, lettres amoureuses, suivies de la Guirlande de Julie, Vialetay, Coll. Prestige de l’Académie Française, Paris, 1969, p. 264.
Liens externes
- Ressource relative à la littérature :
- La famille Habert de Montmor
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