Philippe Henri Tugnot de Lanoye
Philippe Henri Tugnot de Lanoye , né le à Brotte (Haute-Saône), mort le à Mayence (Allemagne), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
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Philippe Henri Tugnot de Lanoye | ||
Naissance | Brotte (Haute-Saône) |
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Décès | (à 43 ans) Mayence (Allemagne) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1786 – 1811 | |
Distinctions | Baron de l’Empire Chevalier de la Légion d’honneur |
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Famille | Jean-Henri Tugnot de Lanoye son père | |
États de service
Il entre en service le , comme soldat au régiment de Monsieur-infanterie, il devient caporal le , sergent le , fourrier le , sergent-major le , et adjudant sous-officier le .
Le , il est nommé lieutenant, puis adjudant-major le suivant, avant de recevoir son brevet de capitaine le . Il fait les campagnes de 1792 à l’armée des Alpes et celle de 1793 à l’armée du Rhin. Le , il entre avec le grade de chef de bataillon, dans la 12e demi-brigade d’infanterie légère, et il est fait prisonnier par les prussiens à l’affaire du , où tout son bataillon est massacré.
Remis en liberté le , il rejoint son corps, et reste attaché à l’armée du Rhin, jusqu’à l’an V. En l’an VI, il passe à l’armée d’Helvétie, puis à celle d’Italie en l’an VII et en l’an VIII, avant de rejoindre le corps d’observation de la Gironde en l’an IX. Il est nommé major le , au 28e régiment d’infanterie légère, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Le ministre de la guerre, le désigne le , pour surveiller l’organisation, l’administration et l’instruction du 5e régiment d’infanterie légère, et le , il retourne à son régiment qui fait alors partie de la Grande Armée. Le de la même année, l’Empereur lui confie le commandement du 3e régiment de grenadiers et voltigeurs réunis au sein de la division de grenadiers d'Oudinot.
Sa conduite en 1806 et 1807, lui mérite les éloges de Napoléon. Il est promu colonel le , et le , il est attaché en qualité d’adjudant-commandant au 6e corps de l’armée d’Espagne. Il est créé baron de l’Empire le .
Rappelé en France le , et employé à la 26e division militaire, il meurt le , à Mayence.
Famille
- Fils du général Jean-Henri Tugnot de Lanoye (1744-1804).
- Son frère Charles Antoine Tugnot de Lanoye (1783-1875), est promu général de division sous la monarchie de Juillet.
Dotation
- Dotation de 4 000 francs de rente annuelle sur les biens réservés en Westphalie le .
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Philippe Henri Tugnot de Lanoye et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , chevalier de la Légion d'honneur
D'or ; au palmier arraché de sinople, accompagné de deux étoiles d'azur ; quartier des barons militaires. Livrées : jaune, bleu, blanc, rouge, et verd ; le verd dans les bordures seulement. |
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 424.
- « Cote LH/2637/70 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 332.
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 145.
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne)
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