Philippe Kourilsky

Biographie

Fils de Raoul Kourilsky, professeur de médecine, et de Simone Kourilsky également médecin, Philippe Kourilsky se consacre à la biologie après des études de mathématiques et de physique à l’École polytechnique. Pour son doctorat, il choisit comme directeur de thèse le biologiste François Gros, un des pionniers de la génétique en France, aujourd’hui secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie des sciences.

Parcours professionnel

Philippe Kourilsky effectue la majeure partie de sa carrière au Centre national de la recherche scientifique, où il est directeur de recherche de classe exceptionnelle. Il est élu correspondant de l'Académie des sciences (section de biologie moléculaire et cellulaire, génomique) en 1990, puis membre en 1997[3].

En 1998, il est nommé professeur au Collège de France, où il occupe la chaire d'immunologie moléculaire jusqu'en 2012[4]. Professeur à l'Institut Pasteur le , il en est nommé directeur général ; poste dont il démissionne le [5], à la suite du don par Pfizer de son centre de recherche de Fresnes à l'institut Pasteur[6],[7].

Philippe Kourilsky est également membre de l'Academia Europaea depuis 1992[8], et membre du Comité de Prospective de l'Institut Veolia[9]. Il devient rédacteur en chef de la revue numérique FACTS Reports, lancée en 2007 avec le soutien de ce même institut[10].

En 2010, il fonde l'association Resolis, dont il est depuis président[10].

Recherches

Il a exercé de nombreuses responsabilités touchant à l'administration de la recherche et aux applications de la génétique et de l'immunologie dans le secteur public et privé. Il est notamment l'auteur d'un rapport sur le principe de précaution, remis au Premier ministre en 2006.

Distinctions

Publications

  • Les promesses de l'immunologie[12]
  • Le Jeu du hasard et de la complexité: La nouvelle science de l'immunologie, Odile Jacob, 2014[13].
  • Philippe Kourilsky, Le manifeste de l'altruisme, Odile Jacob, Paris, 2011[14].
  • « Vaccination : quand l’éthique devient immorale », Pour la Science, Paris, 2004, no 322, p. 8-11[15].
    ... De telles dérives sont d'ores et déjà observées, c'est notamment le cas pour un composant des polythérapies du VIH, le Ténofovir auquel un essai clinique (détaillé dans l'article sur le Ténofovir) au Cameroun a fait une triste réputation.
  • Du bon usage du principe de précaution, Odile Jacob, 2002[16].
  • La science en partage, Odile Jacob, 1998[17].

Notes et références

Liens externes

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