Philippe Le Forsonney
Philippe Le Forsonney, né à Rive-de-Gier (France) le et mort à Saint-Cloud (France) le , est un résistant du groupe Combat Zone Nord.
Philippe Le Forsonney
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(à 52 ans) |
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Famille
- Père directeur commercial des Aciéries d'Unieux.
- Deux sœurs et deux frères
- Un de ses frères, Jacques Le Forsonney, un officier pilote de l'armée de l'air qui passe en Afrique du Nord après l'invasion de la zone libre participe lui aussi à la libération
Avant-guerre
- Champion scolaire de natation relais 6x50 m.
- École de commerce.
- Séjour linguistique à Berlin (1937).
- Service militaire au 6e régiment de tirailleurs marocains.
- Champion militaire de natation.
Corps francs de la Sarre
Sergent de réserve en 1939, il est adjoint du groupe franc du 3e bataillon, 6e RTM. Blessé par éclat d'obus pendant un coup de main de nuit, il est amputé de la jambe gauche.
Résistance
- Employé à l'Union des Industries Métallurgiques et Minières sous les ordres d'Elizabeth Dussauze, il traduit une revue de la presse allemande qui sert à des fins de propagande.
- Dès , il est membre du groupe Ricou (Elizabeth Dussauze, Paul Dussauze, Tony Ricou, Marthe Delpirou, Charles Le Gualès de la Villeneuve), dit aussi « groupe Spontini », qui se situe à la charnière du groupe Hauet-Vildé et du réseau Hector d'Alfred Heurteaux.
- : quand le groupe Ricou se rallie au capitaine Guédon, Le Forsonney assure la liaison entre Louis Durand, Maurice Jubert et Charles Le Gualès de la Villeneuve d'une part, Tony Ricou et Elizabeth Dussauze d'autre part.
- Philippe participe à la rédaction et à la diffusion de journaux clandestins : Les Petites Ailes de France et Résistance ainsi qu'à la distribution de Veritas, Valmy, Pantagruel et La France continue. Il contribue à la rédaction et à la diffusion d'un tract destiné aux troupes allemandes : Unter Uns.
Arrestation - Déportation
- : arrêté par la Geheime Feldpolizei, il est mis au secret à la prison de La Santé.
- 18 jours plus tard, il est interrogé à l'hôtel Cayré.
- : en vertu du décret Nacht und Nebel, il est déporté à la prison de Sarrebruck, dans une cellule d'isolement, comme ses camarades.
- : il est condamné à 10 ans de travaux forcés par le 2e sénat du Volksgerichtshof.
- : transfert au bagne de Sonnenburg (Prusse Orientale)
- : transfert à la prison de Wolfenbuttel (Saxe).
- : devant l'avance de l'US Army, les détenus sont envoyés à la prison de Magdeburg.
- : relâché, avec un groupe d'éclopés qui errent entre les lignes américaines et soviétiques.
- : la poche allemande de la rive orientale de l'Elbe est conquise par l'armée rouge
- : ayant rejoint une colonne de prisonniers de guerre français, il franchit enfin l'Elbe, avec Emile Duval.
Après-guerre
- Ministère des prisonniers et déportés.
- Commissariat au Tourisme.
- Etablissements Jacob Holtzer.
Distinctions
- Officier au titre des Forces françaises combattantes,
- Croix de guerre 1939-1945
- Médaille militaire
- Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire et comme sous-officier
- Médaille de la Résistance
- Croix du combattant volontaire de la Résistance.
Sources
- Archives Nationales
- Service Historique de la Défense
- Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon
Bibliographie sommaire
- Henri Frenay : La nuit finira, Paris, Laffont, 1975
- Marie Granet et Henri Michel : Combat, histoire d'un mouvement de résistance, Paris, PUF, 1957
- FNDIRP-UNADIF : Leçons de ténèbres, Paris, Perrin, 2004
- FNDIRP-UNADIF, Bernard Filaire : Jusqu'au bout de la résistance, Paris, Stock, 1997
- Henri Noguères : Histoire de la Résistance en France, Paris, Robert Laffont, 1972
- Anne-Marie Boumier : Notre Guerre 1939-1945, manuscrit, Musée de Besançon.
- Portail de la Résistance française
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