Philippe de Bourbon-Siciles (1885-1949)
Philippe de Bourbon-Siciles (en italien, Filippo Maria Alfonso Antonio Ferdinando Francesco di Paola Lodovico Enrico Alberto Taddeo Francesco Saverio Uberto di Borbone), né le à Cannes en France et mort le à Saint-Jean, Nouveau-Brunswick au Canada, est un membre de la maison de Bourbon-Siciles.
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Titulature | Prince des Deux-Siciles |
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Dynastie | Maison de Bourbon-Siciles |
Nom de naissance | Filippo Maria Alfonso Antonio Ferdinando Francesco di Paola Lodovico Enrico Alberto Taddeo Francesco Saverio Uberto di Borbone |
Naissance |
Cannes (France) |
Décès |
Saint-Jean Nouveau-Brunswick (Canada) |
Sépulture | Saint-Jean Nouveau-Brunswick (Canada) |
Père | Alphonse de Bourbon-Deux-Siciles, comte de Caserte |
Mère | Antoinette de Bourbon-Deux-Siciles |
Conjoint |
Marie-Louise d'Orléans Odette Labori |
Enfants | Gaëtan de Bourbon |
Religion | Catholicisme romain |
Biographie
Philippe est le neveu du roi François II des Deux-Siciles qui fut déposé par les Chemises rouges et un référendum truqué au profit de la Maison de Savoie, il est le sixième fils et le dixième des douze enfants du prince Alphonse de Bourbon-Siciles (1841-1934), comte de Caserte et prétendant au trône du Royaume des Deux-Siciles après la mort de son frère en 1894 et de la comtesse née Marie-Antoinette de Bourbon-Siciles (1851-1938)[1]
Il épouse le à Neuilly-sur-Seine Marie-Louise d'Orléans, la fille aînée d'Emmanuel d’Orléans « duc de Vendôme » et d'Henriette de Belgique. Ce mariage est dissous par divorce à Grasse le avant d'être annulé à Rome le . Ils ont un fils : Gaëtan de Bourbon-Siciles (1917-1984) qui renonce à ses droits dynastiques[2].
Philippe épouse en secondes noces le à Paris Odette Labori (1902-1968), fille de Fernand Labori, avocat et homme politique français qui avait jadis défendu Alfred Dreyfus. Aucune postérité n'est issue de cette seconde union[2].
Durant la Seconde Guerre mondiale, Philippe participe à la résistance contre l'occupant, ce qui lui vaut d'être décoré de la Légion d'honneur. Bien que toujours domicilié en France, Philippe meurt à Saint-Jean dans le Nouveau-Brunswick le [N 1].
Titulature et honneurs
Titulature
- — : Son Altesse royale le prince Philippe de Bourbon, prince des Deux-Siciles
Phaléristique
Philippe de Bourbon-Siciles est décoré de [4] :
- Bailli grand-croix de justice ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges (Deux-Siciles).
- Chevalier de l'ordre de Saint-Janvier (Deux-Siciles).
- 1146e Chevalier de l'ordre de la Toison d'or (Espagne, ).
- Grand-croix de l'ordre royal et distingué de Charles III d'Espagne, .
- Chevalier de l'ordre d'Alcántara (Espagne).
- Chevalier de la Légion d'honneur (France).
Notes et références
Notes
- Bien que toutes les généalogies le déclarent mort le 9, son certificat de décès enregistré le 17 mars 1949 et signé par le docteur H.A. Farris mentionne : « Date du décès : huit mars mil neuf cent quarante neuf. Causes du décès : a) broncho-pneumonie b) sclérose coronaire. »[3].
Références
- Enache 1999, p. 457-459.
- Enache 1999, p. 461.
- « La mystérieuse odyssée de Philippe de Bourbon prince des Deux-Siciles », sur Noblesse et Royautés, (consulté le )
- Enache 1999, p. 459-460.
Biographie
- Nicolas Enache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2908003048).
Liens externes
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