Pie-Auguste en Bavière
Pie-Auguste en Bavière (en allemand « Pius August von Wittelsbach, Herzog in Bayern »), né à Landshut le et mort à Bayreuth le , est un membre de la maison de Wittelsbach, duc en Bavière durant sept mois en 1837.
Titre
–
(6 mois et 26 jours)
Prédécesseur | Guillaume en Bavière |
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Successeur | Maximilien en Bavière |
Titulature | Duc en Bavière |
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Dynastie | Maison de Wittelsbach |
Distinctions | Ordre de Saint-Hubert |
Nom de naissance | Pius August Pfalzgraf von Zweibrucken-Birkenfeld zu Gelnhausen |
Naissance |
Landshut |
Décès |
Bayreuth |
Sépulture | Abbaye de Tegernsee |
Père | Guillaume en Bavière |
Mère | Marie-Anne de Deux-Ponts-Birkenfeld |
Conjoint | Amélie Louise d'Arenberg |
Enfant | Maximilien en Bavière |
Religion | Catholicisme romain converti en 1769 |
Biographie
Famille
Pie-Auguste en Bavière est l'unique fils de Guillaume en Bavière, premier duc en Bavière en 1799, et de Marie-Anne de Deux-Ponts-Birkenfeld, sœur du roi Maximilien Ier de Bavière[1]. Il est également lieutenant-général dans l'armée bavaroise. En 1808, sa sœur Marie-Élisabeth en Bavière (1784-1849) est mariée au maréchal Louis-Alexandre Berthier (1753-1815), un des compagnons de Napoléon Ier, à qui celui-ci avait donné la principauté de Neuchâtel[1].
Mariage et descendance
Pie-Auguste épouse à Bruxelles, le Amélie Louise d'Arenberg (Paris - Bamberg ), fille de Louis Marie Eugène prince et duc d'Arenberg et d'Anne comtesse de Mailly de Nesles. De cette union nait un seul enfant :
- Maximilien en Bavière, duc en Bavière né le à Bamberg et mort le à Munich, qui épouse à Tegernsee, le Ludovica de Bavière (1808-1892), dont il a dix enfants[2].
Existence
Profondément désabusé par les compromissions des princes allemands avec le régime impérial français, Pie-Auguste devient misanthrope et fait parfois preuve d'une certaine acidité : de la princesse Antoinette Murat, petite-fille d'un aubergiste, mariée par Napoléon à Charles, prince souverain de Hohenzollern-Sigmaringen, il aurait dit : « Nous avons de la chance, elle n'est pas fière du tout. »
En 1828, pour des raisons dynastiques, son fils unique, élevé principalement par son grand-père le duc Guillaume, épouse Ludovica, une de ses cousines de la branche aînée, sœur du roi Louis Ier de Bavière. La jeune princesse, éprise du roi Michel Ier de Portugal, ressent comme une humiliation cette union qui la fait régresser dans la hiérarchie royale. Le couple sera néanmoins prolifique en donnant le jour à dix enfants.
Duc en Bavière
Le père du duc Pie-Auguste meurt le . Devenu duc en Bavière en titre, le duc Pie-Auguste meurt dans la solitude quelques mois plus tard, à Bayreuth, le suivant, à l'âge de 51 ans. Il est initialement inhumé en l'abbaye de Banz, avant le transfert, en 1883, de la nécropole familiale à l'abbaye de Tegernsee[1]. La même année, à Noël, nait une de ses nombreuses petites-filles, Élisabeth, dite Sissi. Il est également le grand-père de la duchesse d'Alençon. La famille grand-ducale luxembourgeoise et les familles royales italienne et belge sont des descendantes du duc Pie-Auguste[3].
Honneurs
- Chevalier de l'ordre de Saint-Hubert (Bavière) ;
- Grand-croix de l'ordre de Saint-Michel (Bavière) ;
- Chevalier de l'ordre de Saint-Alexandre Nevski (Russie).
Références
- Michel Huberty et Alain Giraud 1985, p. 348.
- Michel Huberty et Alain Giraud 1985, p. 394.
- Michel Huberty et Alain Giraud 1985, p. 423-424.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Michel Huberty et Alain Giraud, L'Allemagne dynastique : Wittelsbach, t. IV, Le Perreux-sur-Marne, Alain Giraud, , 545 p. (ISBN 978-2-901138-04-4).
Liens externes
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