Pied-à-terre
Un pied-à-terre est une petite unité de vie, par exemple un appartement ou une petite villa, généralement située au cœur d'une grande ville, mais quelquefois dans la banlieue de celle-ci, à une certaine distance de la résidence principale d'un particulier et dans laquelle il ne réside que pour de courts séjours.
Ce terme qui associe les mots « pied » et « terre », utilisé en français dès le XVIIIe siècle est également employé en anglais pour décrire le même objet[1].
Définition
Le site en ligne du dictionnaire Larousse présente le pied-à-terre comme un « logement où on ne réside que pour de courts séjours »[2]. Le CNTRL définit ce terme de façon quasi identique en le définissant comme un « logement qu'on n'occupe que de manière occasionnelle »[3].
Évocation
Dans les ouvrages encyclopédiques
Le mot est évoqué dans le dictionnaire universel de la langue française, signé et publié par Claude-Marie Gattel dès 1841, en ces termes[4]:
« Logement dans un endroit où l'on ne demeure pas, où l'on ne vient qu'en passant. »
En littérature
Deux grands écrivains français ont évoqué le pied-à-terre dans leurs œuvres[5]
Honoré de Balzac évoque le terme dans son roman César Birotteau, écrit et publié en 1837
« Ne vaut-il pas mieux avoir un pied-à-terre chez ta fille [...] et vivre huit mois de l’année à Chinon. »
Alphonse Daudet évoque le mot dans son roman Numa Roumestan : mœurs parisiennes, écrit et publié en 1881
« On en parlait légèrement de ce second ménage du ministre dans un petit pied-à-terre très commode, tout près de la gare, où il pouvait se reposer des fatigues de la Chambre, libre des réceptions et des grands tralala. »
L'auteur-compositeur-interprète, peintre et acteur français Marcel Mouloudji est l'auteur d'un roman dénommé Le pied-à-terre, publié en 1977 (ISBN 2-902588-01-1)
En politique
Le quotidien l'Opinion précise dans un article publié à la fin de l'année 2017, qu'à la suite de réclamations déposées par de nombreux députés français, le premier questeur de l'Assemblée nationale les informe qu’ils peuvent bénéficier, à compter du de[6] :
« ...la possibilité de louer un logement dont le loyer sera pris en charge par le budget de l’Assemblée Nationale à une hauteur aujourd’hui estimée à 1 200 € par mois. »
L'article précise en outre que si « le prix de leur pied-à-terre parisien est supérieur à ce montant, le surplus leur sera remboursé au titre de l’IRFM ».
Références
- Site dictionary.cambridge.org, Traduction de "pied-à-terre", consulté le 29 juillet 2019
- Site du dictionnaire Larousse, page sur la définition du terme "Pied-à-terre", consulté le 29 juillet 2019
- site CNTRL, page sur le terme "Pied-à-terre", consulté le 29 juillet 2019
- Dictionnaire de la Langue française, 1841, tome 2, page 371, consulté le 29 juillet 2019
- Site lalanguefrancaise.com, page définition du pied-à-terre, consulté le 29 juillet 2019
- Nathalie Segaunes, « Les députés pourront désormais louer un pied-à-terre parisien aux frais de l’Assemblée », sur lopinion.fr,
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