Pierre-Étienne Petitot
Pierre Étienne Petitot, né le à Dijon (Côte d'Or), mort le à Angoulême (Charente), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Pierre-Étienne Petitot | ||
Naissance | Dijon (Côte-d'Or) |
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Décès | (à 55 ans) Angoulême (Charente) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1769 – 1807 | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d’honneur | |
États de service
Il entre en service le , dans le régiment d'Aunis infanterie, et il est licencié en 1777.
Il reprend du service à la Révolution française, et le , il est nommé chef du 3e bataillon de volontaires de la Côte-d’Or. Chargé, peu de temps après, de dissiper un rassemblement de rebelles qui s’était formé à Porrentruy, il s’acquitte de cette mission avec autant d’intelligence que de bonheur. Il fait les campagnes de 1792 à l’an III sur le Rhin, aux armées de la Moselle et de Sambre-et-Meuse. Il assiste sous les ordres de Custine, de Pichegru, de Hoche et de Jourdan, à la reprise des lignes de Wissembourg, au déblocus de Landau, au siège de Charleroi, aux batailles de Fleurus le , et de Sombreffe le suivant, à la prise de Namur et à celle de Liège, où il est blessé, au siège et à la prise de Maastricht.
Le , il est nommé chef de brigade, à la 87e demi-brigade de bataille, devenue le le 78e régiment de ligne. Il se distingue pendant les campagnes de l’an III à l’an VI, particulièrement au blocus et à la reddition de la place de Luxembourg, aux trois passage du Rhin, notamment en avant de Diez sur la Lahn, où il reçoit le , un coup de sabre à la tempe droite, blessure qui n’a jamais guérie.
En l’an VII, il est envoyé en Italie, et il se trouve à la prise de Naples le , ainsi qu’à la sanglante bataille de Trebbia. Il est promu général de brigade provisoire le sur le champ de bataille par le général Macdonald, promotion confirmé par le Directoire le . Il prend une part brillante dans la bataille de Novi, et il fait partie de la brave garnison de Gênes commandée par Masséna. Il est blessé dans deux sorties de la place sur les hauteurs de Caparnadigo. Il sert ensuite à l’armée d’Italie, et se fait remarquer au passage du Mincio le . En l’an IX, il est employé dans la République cisalpine sous les ordres du général Brune, qui a à plusieurs occasions signalé au gouvernement son zèle et ses talents.
De retour en France en l’an X, le ministre de la guerre lui donne le , le commandement du département de la Creuse. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le , et commandeur de l’ordre le . En 1806, il est employé dans la 12e division militaire à Nantes, et le , il reçoit l’ordre de se rendre au camp de Saint-Lô, puis le suivant celui de prendre le commandement d’une brigade de la 2e division du corps d'observation de la Gironde.
Il meurt de maladie le à Angoulême, en se rendant à son affectation.
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/2792/89 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 422.
- The 1799 Campaign in Italy : MacDonald’s Assault on Bologna and Modena.
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