Pierre-Emmanuel Barré

Pierre-Emmanuel Barré, né en 1984 à Quimperlé, dans le Finistère (France), est un humoriste français, chroniqueur de radio et de télévision.

Pour les articles homonymes, voir Barré.

Pierre-Emmanuel Barré
Surnom PEB
Naissance
Quimperlé (Finistère)
Nationalité française
Profession humoriste
Autres activités acteur, chroniqueur de radio et de télévision
Site internet pebarre.com

Adepte de l'humour noir, il est présent sur scène avec sa comédie Full Metal Molière (2007) et son seul-en-scène Pierre-Emmanuel Barré est un sale con (2011). Entre 2012 et 2017, il tient une chronique hebdomadaire sur France Inter dans On va tous y passer puis dans La Bande originale. De 2013 à 2015, il participe à La Nouvelle Édition sur Canal+ avant de rejoindre Folie passagère sur France 2.

Biographie


Pierre-Emmanuel Barré est né le [réf. souhaitée] à Quimperlé, dans le Finistère[1]. Sa mère est psychiatre[2]. Après des études en biologie à Rennes, il quitte l'université pour intégrer le Cours Florent à Paris[3],[4] en 2002[1]. Il suit les cours pendant trois ans puis enchaîne les pièces telles que Richard III de William Shakespeare, On purge bébé de Georges Feydeau ou TOC et Dépression Très Nerveuse d'Augustin d'Ollone[5].

En 2007, il écrit son premier seul-en-scène, Sale con, qu'il ne joue que lors d'une vingtaine de représentations[3],[6]. En 2009, il co-écrit avec Bruno Hausler, rencontré au Cours Florent, la comédie Full Metal Molière. L'histoire de deux acteurs ratés prenant un théâtre en otage pour livrer leur version du Malade imaginaire[1],[5]. À partir de 2011, il joue son second seul en scène, Pierre-Emmanuel Barré est un sale con[1]. Un spectacle d'humour noir, sans politiquement correct et interdit aux moins de quatorze ans.

À la rentrée 2012, il débute à la radio en tenant une chronique hebdomadaire dans la nouvelle émission de Frédéric Lopez : On va tous y passer sur France Inter[1],[7],[8]. À partir de 2014 et jusqu'en , il officie dans l'émission qui a succédé à cette dernière : La Bande originale de Nagui[8],[9],[10].

Il est repéré à la radio par la femme du rédacteur en chef de l'émission télévisée La Nouvelle Édition présentée par Ali Baddou sur Canal+. Ainsi, de à , il y tient une chronique quotidienne, L'Instant Barré, puis hebdomadaire, La Semaine Barré[6],[11]. À partir de , il apparaît dans la nouvelle émission Folie passagère de Frédéric Lopez sur France 2[12].

En , il commence à faire une série de sketches avec son acolyte Bruno Hausler sous le titre La fabuleuse histoire du monde racontée aux fils de putes, diffusée sur la chaîne YouTube « Dafouk »[6],[13].

Le , dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Emmanuel Macron à Marine Le Pen, s'estimant censuré, il démissionne de France Inter quand sa chronique défendant le point de vue des abstentionnistes est, dans un premier temps, refusée[14],[15], bien que Nagui, Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek et Guillaume Meurice indiquent que France Inter a dans un second temps proposé à l'humoriste de faire sa chronique, inchangée[16],[17],[18].

En couple avec la chanteuse GiedRé, ils vivent dans les Cévennes[19].

Pendant la période de confinement de 2020 en France, il réalise un Journal du confinement avec une vidéo par jour, tournée dans les Cévennes, avec GiedRé et sa chienne Miskine. La série est un succès avec en moyenne plus d’un million de vues par vidéo[20],[21].

En 2022, lors de l'élection présidentielle, il réalise un Journal de Campagne postée les mardi et vendredi sur Instagram, Youtube, et Facebook. La série, qui est un compte à rebours avant l'élection du nouveau président durant 5 mois a commencé le 30 novembre 2021[22].

Style et orientation politique

Pierre-Emmanuel Barré se définit comme apolitique penchant à gauche et « anti-système ». Il déclare dans une interview au journal Le Monde :

« Je n’aime pas le principe du président. Si on votait pour des idées et un programme, cela m’irait très bien. Avoir un chef qui veut être le chef, c'est dangereux. Mais on nous fait croire qu’on ne peut pas changer de paradigme. La télé travaille à rendre les gens un peu plus cons. »

Il est abstentionniste[23].

Selon Le Monde qui le décrit comme « un anarchiste de l'humour », « son absence totale de finesse joue un rôle cathartique sur les spectateurs qui rient de ses horreurs avec des « oh ! » libérateurs. » « Jugeant le monde vulgaire, Pierre-Emmanuel Barré a décidé d’être grossier » et ses textes, avec un humour provocateur, abordent des sujets d'actualité politiques, géopolitiques et sociétaux. Le Monde y voit « une dose de Coluche et de Jean Yanne », lui-même étant fan de Didier Super et de La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole[23].

Résumé de carrière

Spectacles

  • 2007 : Sale con (one-man-show)
  • 2009 : Full Metal Molière
  • 2011 : Pierre-Emmanuel Barré est un sale con (one-man-show)
  • 2017 : Nouveau spectacle (one-man-show)
  • 2020 : Pfff... (one-man-show) - Tournée annulée dans certaines villes du fait de l'épidémie de COVID-19.

Filmographie

Radio

Télévision

Internet

  • Depuis 2015 : Dafouk, sketchs sur YouTube
  • 2020 : Journal de confinement, quotidien sur YouTube et Facebook, 58 épisodes[24]
  • 2021-2022 : Journal de campagne, deux vidéos par semaine sur Instagram, YouTube et Facebook, 42 épisodes[22]

Conférences

Essai

  • 12 janvier 2022 : En route ! Mon projet pour sauver la France, avec Arsen, aux éditions Marabout

Notes et références

  1. Glen Recourt, « Pierre-Emmanuel Barré. Politiquement incorrect », sur le site du Télégramme, (consulté le ).
  2. « Un « instant Barré » à Quimperlé », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  3. « Biographie de Pierre-Emmanuel Barré », sur le site de France Inter (consulté le ).
  4. « Biographie de Pierre-Emmanuel Barré », sur le site de Télé Loisirs (consulté le ).
  5. [PDF]« Dossier de presse Full Metal Molière », sur fullmetalmoliere.com (consulté le ).
  6. Hervé Devallan, « Pierre-Emmanuel Barré : "Je suis le mec le plus libre de la télé !" », sur bretagne-actuelle.com, (consulté le ).
  7. « Barré et fier de l'être », sur le site du Parisien, (consulté le ).
  8. « Humour au Mac Orlan. Barré comme il faut », sur le site du Télégramme, (consulté le ).
  9. « La drôle d'humeur de Pierre-Emmanuel Barré », sur www.franceinter.fr (consulté le ).
  10. La dernière chronique de Pierre-Emmanuel Barré date du 19 avril 2017
  11. « Pierre-Emmanuel Barré »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur Rue89 Strasbourg (consulté le ).
  12. Florian Guadalupe, « La première déjantée de Pierre-Emmanuel Barré dans Folie Passagère », sur PureMédias, (consulté le ).
  13. « dafouk », sur YouTube (consulté le ).
  14. S. C., Benoît Daragon et Michaël Zoltobroda, « S’estimant « censuré », l’humoriste Pierre-Emmanuel Barré démissionne de France Inter », sur Le Parisien, .
  15. « L'humoriste Pierre-Emmanuel Barré quitte France Inter », sur Le Figaro, (consulté le ).
  16. « Pierre-Emmanuel Barré censuré à France Inter ? Pour Charline Vanhoenacker, “ce soupçon, ce n’est pas possible” », sur Télérama, (consulté le )
  17. « Pierre-Emmanuel Barré censuré? Trois chroniqueurs de France Inter démentent », sur LExpress.fr, (consulté le )
  18. « Suite à une chronique "censurée", l’humoriste Pierre-Emmanuel Barré démissionne de France Inter », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
  19. Julien Bouisset, « « Restez à 1,5 mètre de votre écran » : GiedRé en téléconcert exclusif pour L’Obs », sur L'Obs, (consulté le ).
  20. « Confinement : notre sélection d’humoristes à suivre pour cultiver le rire », sur leparisien.fr, (consulté le )
  21. « Dix comptes humoristiques pour rire en confinement », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le )
  22. « Pierre-Emmanuel Barré - YouTube », sur www.youtube.com (consulté le )
  23. Sandrine Blanchard, « Pierre-Emmanuel Barré, l’humoriste anarchiste », Scènes de rire, (lire en ligne, consulté le ).
  24. Rossana Di Vincenzo, « Humour : quand les réseaux sociaux deviennent une immense scène ouverte », Télérama, (lire en ligne).
  25. TEDx Talks, « Est-ce que le nouvel âge dort ? | Pierre-Emmanuel Barré », sur YouTube, (consulté le ).

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