Pierre-Jean-Baptiste Gerbier

Pierre-Jean-Baptiste Gerbier de la Massillays (Rennes, - Paris, ) est un avocat français.

Pierre-Jean-Baptiste Gerbier
Buste de Pierre-Jean-Baptiste Gerbier de la Massillays par Jean-Baptiste Lemoyne (1767) au musée du Barreau de Paris.
Fonction
Bâtonnier
Biographie
Naissance
Décès
Activité

Biographie

Il est le fils de Jean-Baptiste Gerbier de Vologé.

Il fut reçu avocat au Parlement de Paris le , à vingt ans.

De 1771 à 1774, il plaida devant le "nouveau" parlement de Paris, issu de la réforme du Chancelier Maupeou.

Après le retour des anciens magistrats exilés, il fut en butte à de vives inimités. Le libelliste Linguet l'attaqua vivement et il fut obligé de se défendre en 1775. Accusé de subornation de témoins, il fut l'objet d'une instruction criminelle au Châtelet, mais le décret fut annulé, et l'affaire, sur appel du procureur général, fut portée devant le Parlement qui le mit hors de Cour en 1777. Il est cependant élu bâtonnier de l'ordre des avocats au parlement de Paris en 1787.

Il mourut à Paris le , laissant de son épouse Marie-Perpétue Martin une fille, Madeleine Gerbier de Francheville, qui avait épousé à Paris, en 1780, Jean-Louis de Chanateilles, comte de La Saumès[1].

La rue Gerbier, dans le quartier de la Roquette, dans le onzième arrondissement de Paris, porte son nom.

Notes et références

  1. René Pocard du Cosquer de Kerviler et Louis Chauffier, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, J. Plihon, [détail des éditions] (lire en ligne), p. 463–464.

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