Pierre-Joseph Blanc
Pierre-Joseph Blanc, né le à Saxonne (Ayent) et décédé le à Prats-de-Mollo-la-Preste, est un militaire suisse.
Pierre-Joseph Blanc | ||
Portrait vers 1810 | ||
Naissance | Ayent |
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Décès | Prats-de-Mollo-la-Preste |
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Allégeance | Royaume de Sardaigne République helvétique République rhodanienne Empire français |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Lieutenant-colonel | |
Commandement | Commandant du bataillon valaisan | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur | |
Biographie
Blanc commence sa carrière militaire en 1793 en tant que cadet au service du roi de Sardaigne où il est porte-enseigne en 1794 et promu sous-lieutenant en 1796.
Avec l'avènement de la République helvétique, il est fait capitaine adjudant major d'un bataillon le , puis nommé chef de celui-ci le . Il prend part à la bataille de Finges où il est blessé d'un coup de feu à la tête et durant laquelle il est crédité d'un coup d'éclat par le gouvernement helvétique.
Il est commissaire des guerres pour la République du Valais de 1801 à 1807, année où il s'engage avec le bataillon valaisan formé par capitulation entre Napoléon et la République du Valais. Il est blessé d'un coup de feu à l'épaule droite durant la guerre d'indépendance espagnole lors de la prise de Bàscara. Il est fait commandant du bataillon en 1810, à la suite de la retraite de Charles-Louis de Bons.
Le Valais étant devenu le département du Simplon fin 1810, ses soldats ne constituent plus une unité étrangère et le bataillon est versé dans le 11e régiment d'infanterie légère. Pierre-Joseph Blanc y est incorporé le . Il passe brièvement au 1er régiment d'artillerie de marine avant de revenir au 11e léger. Il est blessé au flanc gauche lors de la seconde bataille de Polotsk et est nommé major durant la campagne d'Allemagne.
Il combat encore durant la campagne de France où il est une nouvelle fois blessé lors de la bataille de Montmirail. À la suite de cela, Blanc est mis en non-activité et il est admis à la retraite pour ancienneté en 1823 avec le grade de lieutenant-colonel[1].
Distinctions
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