Pierre-Joseph Kergariou de Roscouet
Le marquis Pierre-Joseph Kergariou de Roscouet, né le , est un officier de marine français. Il prend part au débarquement des émigrés à Quiberon en et est fusillé le suivant.
Pierre-Joseph de Kergariou de Roscouet | ||
Naissance | ||
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Décès | Quiberon |
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Origine | Province de Bretagne Royaume de France |
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Allégeance | Royaume de France | |
Arme | Marine royale française | |
Grade | Capitaine de vaisseau en ) | |
Années de service | – 1795 | |
Conflits | Guerre de Sept Ans • Bataille des Cardinaux |
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Distinctions | Chevalier de Saint-Louis en 1746 | |
Famille | Thibaut-René de Kergariou-Locmaria (son frère) | |
Biographie
Pierre-Joseph Kergariou de Roscouet naît, au château de Coatilliau à Ploubezre, le de Joseph de Kergariou (1700 - 1784) et de Marguerite de Fages (décédée en 1744)[1]. Il devient garde-marine le [2].
Le , enseigne, Kergariou de Roscouet[N 1] commande le Prince Noir — corvette portant 6 canons[4] — durant la bataille des Cardinaux[3]. Durant ce combat naval, son frère Thibaut-René Kergariou-Locmaria (1739 - 1795) est embarqué sur l’Orient[5]. Kergariou de Roscouet, déjà lieutenant de vaisseau depuis le [2], devient capitaine de vaisseau en [6]. Il est fait chevalier de Saint-Louis le et chevalier de Cincinnatus en 1789. Entretemps, il a été promu capitaine de la compagnie des gardes du pavillon, le et chef de division, le [2].
Les deux frères sont fusillés pour leur participation à expédition des immigrés à Quiberon en [6],[7].
Un troisième frère, Raymond-Marie Kergariou de Coatlès s’est également engagé dans la Marine royale. Il devient lieutenant de vaisseau en . Capitaine de la Belle Poule, il meurt à son bord le au large de l’île d’Yeu, durant le combat contre le HMS Nonsuch qui conduit à la capture du bateau français[6].
Notes et références
Notes
- Pierre de La Condamine orthographie le nom sous la forme Roscoët[3].
Références
- « Généalogie de Pierre-Joseph de Kergariou », sur Geneanet (consulté le ).
- « La maison Kergariou », sur un site d’infobretagne (consulté le ).
- La Condamine 2004, p. 98.
- « Généalogie du maréchal de Conflans », sur geneanet.org (consulté le ).
- Taillemite 2002, p. 273.
- Taillemite 2002, p. 274.
- « Quiberon », sur Histoire de guerre (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Pierre de La Condamine, Le combat des Cardinaux : 20 novembre 1759, baie de Quiberon et rade du Croisic, La Turballe, Éditions du Bateau qui vire, rééd. Alizés - L'Esprit large, (1re éd. 1982), 143 p. (ISBN 2-911835-03-4, BNF 37624571)
- Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, t. 9, Paris, Administration du grand dictionnaire universel, (lire en ligne), p. 1194
- Prosper Levot, Biographie Bretonne, recueil des notices sur tous les bretons qui se sont fait un nom, t. 2 (lire en ligne), p. 27-30
- René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, vol. 10, J. Plihon, (lire en ligne), p. 4-5
- Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de la France sous le règne de Louis XV, Honoré Champion éditeur, 1902, édition revue et augmentée en 1910 (lire en ligne)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français (nouvelle édition revue et augmentée), Paris, éditions Tallandier, , 573 p. (ISBN 2-84734-008-4)
Articles connexes
Liens externes
- « Origines de la famille de Coëtnempren de Kersaint »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
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