Pierre Cathala
Pierre Cathala, né le à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine) et mort le à Paris, est un avocat et homme politique français.
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Pierre Cathala | |
Pierre Cathala en 1931. | |
Fonctions | |
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Ministre | |
– | |
Gouvernement | IIIe République |
Groupe politique | GSR (1928-1932) GR (1932-1936) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montfort-sur-Meu |
Date de décès | (à 58 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | Française |
Profession | Avocat |
Résidence | Seine-et-Oise |
Biographie
Petit-fils d’un préfet de la IIIe République, fils d´Alfred Cathala (1855-1919), sous-préfet, et de Louise Pabot du Chatelard (1864-1944), Pierre Cathala fait ses études à Paris.
Un temps secrétaire général du Parti radical-socialiste, il s’en éloigne ensuite et constitue en 1935 le Parti radical indépendant. Il est député de Seine-et-Oise de 1928 à 1936, année de sa défaite contre un autre dissident radical, Lucien Camus, membre du Parti radical-socialiste Camille Pelletan. En mars 1930, il devient chef de cabinet de Pierre Laval, alors ministre du travail, avant d’être lui-même nommé sous-secrétaire d'État au travail et à la prévoyance sociale. En janvier 1931, il devient sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil, chargé de l’intérieur, puis ministre de l'Intérieur dans le troisième ministère Laval (14 janvier-16 février)[1]. De juin 1935 à janvier 1936, il est ministre de l’agriculture.
Ayant épousé le Mathilde Henriette Lagrange, fille du professeur Pierre-Félix Lagrange, originaire de Soumensac, il achète le château de ce petit village du Lot-et-Garonne et initie le classement en AOC du vignoble local des Côtes de Duras.
Alors qu'il présente sa candidature aux élections cantonales de 1934 à Aulnay-sous-Bois, il est battu au second tour par le communiste Louis Fernet[2].
En septembre 1939, Pierre Cathala est mobilisé à la justice militaire. De juillet à , il est secrétaire général des PTT. Après le retour de Laval au pouvoir, il est d’avril 1942 à août 1944 (856 jours) ministre secrétaire d’État à l’Économie nationale et aux Finances. En , il devient aussi secrétaire d’État à l’Agriculture, son porte-feuille étant élargi au Ravitaillement en . Fidèle de Pierre Laval, Pierre Cathala poursuit la politique financière de son prédécesseur avec cependant une marge de manœuvre de plus en plus limitée par l’occupant.
Il habite 20, rue de Tournon à Paris lorsqu’il est inculpé, en 1945, d’atteinte à la sécurité extérieure de l’État[3].
Condamné par contumace à la Libération par la Haute Cour de justice, il vit presque jusqu’à ses derniers jours dans la clandestinité. Il meurt d’un infarctus du myocarde en .
Distinction
Notes et références
- Édouard Bonnefous, Histoire de la Troisième République, t. 5, p. 433.
- « Résultats des élections cantonales », sur gallica.bnf.fr, Le Populaire, : « Siège gagné grâce à l'unité d'action sur l'ancien ministre de Tardieu ».
- Journal officiel de la République française, 10 mars 1945, RetroNews.
Annexes
Bibliographie
- « Pierre Cathala », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Liens externes
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