Pierre Dalloz
Pierre Dalloz, né le à Bourges[1] et mort le à Sassenage, est un alpiniste, photographe, écrivain et architecte urbaniste français, membre fondateur du maquis du Vercors. Il était un ami d'Antoine de Saint-Exupéry qui lui a adressé sa dernière lettre avant de disparaitre[2].
Pour l’article homonyme, voir Dalloz (homonymie).
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Nationalité | France |
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Naissance |
, Bourges |
Décès |
, Sassenage |
Disciplines | alpinisme |
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Profession | architecte urbaniste |
Autres activités | photographie |
Biographie
Pierre Dalloz s'est orienté vers la pratique de la montagne à la fin de la Première Guerre mondiale et réalise au cours de sa carrière alpine une trentaine de premières, tout en étant un pionnier de l'alpinisme hivernal. Architecte urbaniste collaborateur d'Auguste Perret, Dalloz est aussi rédacteur en chef de la revue du Club alpin français La Montagne de 1933 à 1939. Il est l'un des membres fondateurs du maquis du Vercors, créé en 1942 avec l’écrivain Jean Prévost. Il était l'époux d'Henriette Gröll, peintre française.
Activités comme architecte urbaniste
Construction du tremplin de saut à ski des Jeux Olympiques d'hiver de Grenoble 1968, à Saint-Nizier-du-Moucherotte, 1966[3].
Principales ascensions
Premières
- 1924 - Pointe Lagarde, avec Jacques Lagarde, Tom de Lépiney et Henry de Ségogne
- 1922 - Arête du Doigt (Grand pic de Belledonne), avec Georges Gaillard
- 1924 - Pointe Dalloz
- 1925 - Couloir nord-ouest du Pic Sans Nom dans le massif des Écrins, avec Henry de Ségogne et Jacques Lagarde
- 1925 - Arête des Grands Montets à l'Aiguille Verte, avec Henry de Ségogne et Jacques Lagarde
- 1926 - Arête de la Momie au Pelvoux, avec Georges Gaillard
Hivernales
- 1921 - Mont Aiguille (massif du Vercors)
- 1926 - Grand Pic de la Meije (3 983 m) avec Daniel Armand Delille
- 1927 - Pic Central de la Meije (3 973 m) avec Albert Arnaud et F. Scheibli
- 1927 - Meije orientale (3 891 m)
Distinctions
- Membre d'honneur du Groupe de haute montagne
- Membre d'honneur de l'Alpine Ski Club
- Membre d'honneur du Climbers Club
- En , il est élu à l'Académie delphinale[4].
Bibliographie
- Pierre Dalloz, Haute Montagne, Hartmann, , recueil de photographies
- Pierre Dalloz, Zénith, Hartmann, , 20 p., court texte
- Pierre Dalloz, Rochers, neiges et sables, F. Lanore, , 250 p.
- Pierre Dalloz, Vérités sur le drame du Vercors, Editions La Thébaïde, , 352 p. (ISBN 978-2-9539602-5-9)
- Pierre Dalloz, Mémoires de l'ombre, éd. du Linteau,
Archives
Les archives de Pierre Dalloz sont conservées aux Archives départementales de l'Isère[5].
Notes et références
- Archives du Cher, commune de Bourges, acte de naissance no 246, année 1900 (vue 125/464) (avec mention marginale de mariage et sans mention marginale de décès)
- « Cher cher Dalloz » [PDF], sur petit-prince-collection.com : « (...) Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m’épouvante. Et je hais leur vertu de robots. Moi, j’étais fait pour être jardinier ».
- [PDF]André Suchet, Les ruines des Jeux Olympiques de Grenoble 1968, page 434.
- Membres titulaires de l’Académie Delphinale depuis 1906, Fauteuil n°21.
- « Archives familiales, d’entreprises, d’associations etc. entrées par voie extraordinaire (séries F et J) - Archives départementales », sur www.archives-isere.fr (consulté le )
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- (fr) Dalloz et la Résistance
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