Pierre Fraidenraich

Pierre Fraidenraich, né le à Boulogne-Billancourt, est un journaliste français. Il a été dirigeant de télévision et directeur de presse.

Pierre Fraidenraich
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Famille et études

Fils de Sacha Fraidenraich, Pierre Fraidenraich suit des études de journalisme au Celsa, département de Paris IV-Sorbonne.

Carrière

Il débute comme reporter sur la Cinq entre 1987 et 1992, avant de présenter le 12/13 sur France 3[1].

Proche de l'animateur Arthur, il crée avec ce dernier et Stéphane Courbit une maison de production baptisée Usual Production SARL.

Fondateur d’InfoSport en 1998, il dirige la chaîne d’information sportive du groupe Canal+ à partir de 2004[1].

En , il devient le directeur général de la chaîne d’information en continu i>Télé, autre filiale du groupe Canal+[2].

En , Cécilia Ragueneau le remplace tandis qu’il devient directeur des acquisitions du pôle sport de Canal+[3].

Il est nommé à la direction opérationnelle du journal Libération en mars 2014 dans un contexte de crise très importante pour le journal, qui cherche à se recapitaliser. Nommé par les actionnaires du journal, en particulier Bruno Ledoux dont il est un ami proche, il est en fait directeur d'une nouvelle holding, BLHM Participations (pour Bruno Ledoux Holding Médias) et dont le journal est une filiale[4]. Pierre Fraidenraich a pour mission de « passer de Libé à planète Libération », et souhaite axer le développement du titre autour de six pôles[5] : le quotidien, la présence numérique (il souhaite l'instauration d'un paywall, créer un réseau social, développer la vidéo), la télévision (avec une « Libé TV »), l’événementiel, l'incubation de startups « à vocation média », et un « Flore du XXe siècle » (qui regroupe un centre culturel, un restaurant, une salle de projection).

En , Pierre Fraidenraich est nommé DG de BFM Business.

En , il fonde avec Stéphane Soumier une chaîne d'information nommée B SMART[6].

Polémiques

Sa nomination à la tête de Libération est mal accueillie par la rédaction du journal, qui l'apprend par voie de presse[7].

En , la Lettre A, quotidien spécialisé dans les médias, révèle qu'un forum au Gabon a été financé principalement par un service de la présidence gabonaise. Le projet de forum, visait, selon Laurent Mauduit, à associer Libération à un plan de communication d’Ali Bongo, « pour redorer son blason ». En dépit d'un premier refus de la Société des personnels, celle-ci sous la pression de la direction du journal finit par s'incliner. Le quotidien aurait reçu 450 000 euros pour sa prestation, tandis que ses actionnaires auraient empoché trois millions d’euros:. Pierre Fraidenraich présente sa démission du groupe Altice après ces révélations. Lui et Laurent Joffrin, alors directeur de la rédaction, avaient été récemment entendus comme témoins dans une enquête ouverte par le Parquet national financier concernant cet événement[8],[9].

Autres

Membre du Siècle depuis 2012[10], il est selon Libération un proche de Nicolas Sarkozy[10].

Notes et références

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