Pierre Hébert (sculpteur)
Pierre Hébert, né le à Villabé et mort le à Paris (11e arrondissement), est un sculpteur français.
Pour les articles homonymes, voir Pierre Hébert et Hébert.
Biographie
Pierre Hébert est le neuvième enfant d'un couple de vignerons de Villabé, Denis Hébert, né à Villabé en 1788, et Marguerite Marie Graugis[1].
Dans sa jeunesse, Pierre Hébert travaille d'abord comme garçon jardinier au jardin des plantes de Paris, puis en tant qu'aide maçon, apprenant ainsi à poser des ornements sur les bâtiments. C'est à cette période qu'il découvre la sculpture. Pierre commence par réparer des rosaces, puis des bustes appartenant au baron Bosio, lui-même sculpteur, lequel encourage Hébert à poursuivre sans cette voie[2].
Vers 1826, il rencontre Jeanne Planson, la mère de la sculptrice Hélène Bertaux, fille qu'elle eut d'un premier mariage. Pierre Hébert et Jeanne Planson ont ensemble un enfant, Pierre-Eugène-Émile Hébert (1828-1893), qui deviendra lui aussi sculpteur[3],[4].
Pierre Hébert entre à l'École des beaux-arts de Paris en 1831, et commence à exposer ses œuvres à partir de 1836[5].
Pierre Hébert meurt à Paris le à son domicile, impasse du Moulin-Joli[6].
Œuvres dans les collections publiques
- Annonay : Monument à Boissy d'Anglas, 1862, bronze[7].
- La Rochelle : Monument à l'amiral Duperré, 1869, statue en bronze, les bas-reliefs du piédestal sont de Pierre-Eugène-Émile Hébert, son fils.
- Orange : Monument au comte Adrien de Gasparin, 1864, bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy[8].
- Paris :
- église Saint-Étienne-du-Mont, façade : Sainte Geneviève, vers 1860–1865, groupe en pierre.
- faculté de pharmacie de Paris, cour :
- Monument à Parmentier, 1866, statue en bronze[9] ;
- Monument à Louis-Nicolas Vauquelin, 1875[10].
- musée du Louvre : Enfant jouant avec une tortue, 1849, groupe en marbre.
- palais du Louvre :
- Cour Napoléon :
- Saint Simon, vers 1853, statue en pierre ;
- Mazarin, avant 1853, statue en pierre ;
- façade ouest de la Cour carrée : Le Fleuve de la vie, 1855, statue en pierre ;
- façade sur la rue de Rivoli : Le Maréchal Ney, statue en pierre.
- Cour Napoléon :
- Villeneuve-de-Berg : Monument à Olivier de Serres, 1858, statue en bronze[11].
- Monument à Olivier de Serres (1858), Villeneuve-de-Berg.
- Monument à Parmentier (1866), bronze, cour de la faculté de pharmacie de Paris.
- Monument à Vauquelin (1875), bronze, cour de la faculté de pharmacie de Paris.
Notes et références
- Mémoires vives de Villabé, Villabé au fil du temps, t. II, Dammarie-les-Lys, Lys Editions Amatteis, (ISBN 9782868492876), p. 128, 133.
- Mémoires vives de Villabé, op. cit., p. 134.
- Mémoires vives de Villabé, op. cit., p. 136.
- Didier Rykner, « Deux sculptures françaises pour le High Museum d’Atlanta », La Tribune de l'art, 11 août 2006.
- Mémoires vives de Villabé, op. cit., p. 137.
- Mémoires vives de Villabé, op. cit., p. 152.
- Notice sur e-monumen.net.
- Notice sur e-monumen.net.
- Notice sur e-monumen.net.
- Notice sur e-monumen.net.
- Notice sur e-monumen.net.
Annexes
Bibliographie
- Mémoires vives de Villabé, Villabé au fil du temps, t. II, Dammarie-les-Lys, Lys Éditions Amatteis, , 224 p. (ISBN 9782868492876), « Un Villabéen au Musée du Louvre », p. 128-157.
Articles connexes
- Pierre-Eugène-Émile Hébert, son fils, sculpteur
- Hélène Bertaux, sa belle-fille, sculptrice
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Musée d'Orsay
- (en) Bénézit
- (en) Union List of Artist Names
- Portail de la France au XIXe siècle
- Portail de la sculpture