Pierre Loysel
Pierre Loysel[1], né le à Saint-James et mort le à Paris, est un homme politique français.
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Pierre Loysel | |
Fonctions | |
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Député de l'Aisne | |
– (1 an et 13 jours) |
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Gouvernement | Assemblée législative |
Député à la Convention nationale | |
– (3 ans, 1 mois et 20 jours) |
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Député au Conseil des anciens | |
– (1 an, 7 mois et 8 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-James (Manche) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | Majorité |
Profession | Avocat Préfet |
Distinctions | Chevalier de l'Empire Chevalier de la Légion d'honneur |
députés de l'Aisne | |
Biographie
Est dit descendant d'Antoine Loysel, devint lui-même avocat à Paris et à Saint-Gobain. Il adopta les principes de la Révolution, fut nommé, en 1790, vice-président du directoire de l'Aisne, et, le , député de ce département à l'Assemblée législative, le 3e sur 12, par 375 voix (597 votants).
Pierre Loysel siégea dans la majorité, s'opposa à l'aliénation des forêts nationales, et demanda la démolition de la porte Saint-Denis. Réélu, le , député de l'Aisne à la Convention nationale, tenta de sauver Lavoisier[2], fut envoyé comme commissaire dans le département du Nord et s'occupa surtout, dans l'assemblée, des questions relatives aux assignats et aux monnaies ; il fit décréter la fabrication d'une petite monnaie de cuivre, de pièces de cinq décimes et d'assignats métalliques. On lui confia la direction de la manufacture de Saint-Gobain.
Le 23 vendémiaire an IV, Loysel passa au Conseil des Anciens, comme député de la Manche, avec 285 voix sur 423 votants, Il prit part à un certain nombre de discussions touchant les finances, les poudres et salpêtres, les salines, les frais en matière criminelle, etc.
Après sa sortie du Conseil, il fut nommé en 1798 administrateur de la régie de l'enregistrement et du domaine national ; puis il devint successivement préfet de Maëstricht et de Turin, et, en 1809, conseiller-maître à la Cour des comptes.
Il fut créé chevalier de l'Empire en 1808[3] et fut membre correspondant de l'Institut de France.
On a entre autres de lui quelques écrits sur la circulation du numéraire, un Manuel du receveur de l'enregistrement, un Essai sur l'art de la verrerie (1800).
Notes et références
- ou Loisel
- Édouard Grimaux, Lavoisier, 1743-1794, 1888
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
Sources
- « Pierre Loysel », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Umberto Todisco, Le personnel de la Cour des comptes (1807-1830), 1969
- Ch. Brainne, Les hommes illustres du département de l'Oise : 2e volume de la bibliothèque du Beauvaisis, 1864
- Jean Savant, Les préfets de Napoléon, 1958
- Antoine-Vincent Arnault, Antoine Jay, Étienne de Jouy, Jacques Marquet de Montbreton de Norvins, Biographie nouvelle des contemporains : ou Dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la révolution française, ont acquis de la célébrité par leurs actions, leurs écrits, leurs erreurs ou leurs crimes, soit en France, soit dans les pays étrangers ; précédée d'un tableau par ordre chronologique des époques célèbres et des événemens remarquables, tant en France qu'à l'étranger, depuis 1787 jusqu'à ce jour, et d'une table alphabétique des assemblées législatives, à partir de l'assemblée constituante jusqu'aux dernières chambres des pairs et des députés, 1823
Lien externe
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