Pierre Queruau-Lamerie
Pierre Queruau-Lamerie, fils de Pierre Queruau-Lamerie et d'Adélaïde Françoise Bidault, né le à Laval et baptisé à la Cathédrale de la Sainte-Trinité le même jour[1], décédé le à Laval, fut maire de Laval.
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Biographie
Il est issu de la famille Queruau, une famille de notables lavallois, originaire dit-on, de Sulniac près de Vannes.
Marchand de fer au début du XIXe siècle, il est promu à toutes les fonctions électives, à l'hôtel de ville, au conseil général, au tribunal de commerce et fut maire de Laval de 1832 à 1844, se retira pour cause de santé, mais fut chargé d'office de l'administration pendant une bonne partie des années 1847-1850. La Caisse d'épargne, l'ouverture des rues de Nantes, du Britais, de Haute-Folie, d'Anvers, du Théâtre, d'Ambroise-Paré, des Eperons, de Mazagran ; l'entreprise des quais, l'érection de la statue d'Ambroise Paré, datent de son administration. Il était chevalier de la Légion d'honneur, et mourut le .
Il avait épousé, en 1810 à Montreuil-sur-Maine, Alexandrine-Mélanie Moreau[2] De son union avec Alexandrine Moreau, Pierre Queriau-Lamerie eu trois enfants :
Notes et références
- Acte de baptême - Archives départementales de la Mayenne - 4 E 148/44 - p. 183
- Née le 26 décembre 1789 à Montreuil-sur-Maine (Maine-et-Loire), fille de Pierre-Jérôme-Mathurin Moreau et de Françoise-Jeanne Bruneau qui s'étaient mariés le 10 janvier 1775 à Bierné (Mayenne). Pierre Moreau, marchand fermier, avait acquis en 1784 le domaine de la Touche à Montreuil-sur-Maine, qui reviendra en 1824 à Pierre Queruau-Lamerie et son épouse et est resté, depuis lors, dans la même famille. Beau-frère de Jacques Bruneau (1749-1793) tué lors du combat du Pont-Barré le 18 septembre 1793, témoin du mariage en 1793 à Angers de sa nièce Jacquine Bruneau (1773-1860) avec Nicolas-René Barbot (1769-1845) qui sont les parents du peintre Prosper Barbot (Nantes 1798-Chambellay 1878), Pierre Moreau de la Touche avait été nommé, du 8 février 1797 au 6 mai 1799, commissaire du directoire exécutif près l'administration de la municipalité cantonale de Martin-du-Bois qui formait une collectivité d’environ 5 000 habitants et comprenait sept anciennes communes voisines: Aviré, Chambellay, La Jaille-Yvon, Louvaines-La Jaillette, Montguillon, Saint-Martin-du-Bois et Saint-Sauveur-de-Flée.
- Qui deviendra cousin par alliance en 1838 de l'historien de l'Anjou et archéologue Victor Godard-Faultier (1810-1895). L'un de ses petits-fils, Émile Queruau-Lamerie (1841-1929), né de l'union le 19 octobre 1840 de Pierre et Joséphine Meslay, deviendra lui-même historien de la Révolution et du Clergé en Anjou et Mayenne
Source partielle
« Pierre Queruau-Lamerie », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. III, p. 374
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