Pierre Requin

Pierre Requin, né le à Brénod (Ain) et mort le à Paris, est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

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Pierre Requin

Naissance
Brénod (Ain)
Décès  59 ans)
Paris
Origine France
Arme Infanterie
Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 17751810
Distinctions Chevalier de l’Empire
Officier de la Légion d’honneur

États de service

Il entre en service le , comme dragon au régiment de Custine, puis il passe le , dans la compagnie des gardes de la prévôté, et il rejoint avec le grade de sergent de grenadiers le régiment d'Agénois le . Le suivant, il est nommé adjudant sous-officier et le , il est employé à l’état-major général.

Le , il devient lieutenant aide de camp du général Nucé et le , il est admis avec le grade de capitaine adjudant-major dans la légion des Pyrénées, avec laquelle il fait les campagnes de 1792 - 1793. Le , il reçoit l’ordre de quitter le camp de Corneilla, à minuit, avec un détachement d’infanterie et de cavalerie, pour forcer le passage de la rivière, s’emparer de Colbert et mettre le feu au château, qui est alors au pouvoir des Espagnols. Il exécute sa mission avec la plus grande habileté. Le suivant, il parvient à reprendre la redoute du moulin d’Orle, alors aux mains d’un corps de grenadiers Wallons. Il reçoit au cours de cette action, un coup de feu à la poitrine, mais il a le bonheur de délivrer le général Frégeville, fait prisonnier la veille.

Le , il est placé à la tête de l’avant-garde des troupes qui sont déployées sur Salces, il attaque les Espagnols à la baïonnette le 17 devant Rivesaltes, et les met en fuite. Il reçoit son brevet d’adjudant-général chef de bataillon le suivant, et il prend une part glorieuse lors du siège de Roses en 1794. Il est réformé le .

Il est réintégré le , avec le grade d’adjudant-général chef de brigade, et il est envoyé dans l’intérieur en qualité d’agent militaire, pour faire rejoindre les hommes appartenant au contingent de la seconde réquisition. De retour de cette mission, il rejoint l’armée des Alpes, où bientôt sous un prétexte puérile, les représentants du peuple le suspendent de ses fonctions.

Il est remis en activité le , à l’armée d’Italie, et il est blessé le , d’une balle au côté gauche au passage de la Volturne, dans une charge de cavalerie qu’il exécute à la tête du 7e régiment de chasseurs à cheval. Il se signale le suivant, au combat de Frattamaggiore près de Naples, dans lequel il bat complètement l’ennemi et lui prend 35 pièces de canon avec leurs caissons.

Un arrêté du , le suspend de nouveau de toute activité, et il reprend du service le suivant. Le , il force le passage du Tessin, à la tête des 3e, 5e et 21e régiments de cavalerie, et le suivant il combat à Marengo. Autorisé le , à se retirer dans ses foyers avec la solde d’activité, il est admis au traitement de réforme le , n’ayant pu être compris dans le cadre d’organisation de l’état-major général de l’armée. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le suivant.

Le , il est envoyé à l’armée du Hanovre, et en 1807, il rejoint l’armée d’Espagne. Il se fait particulièrement remarquer aux sièges de Roses et de Gérone, où il occupe les fonctions de commandant de tranchée. Il est admis à la retraite le , et il obtient quelque temps après un entrepôt principal des tabacs à Lyon. Il est créé chevalier de l’Empire le .

Il meurt le , à Paris.

Armoiries

Armoiries Nom du chevalier et blasonnement
Chevalier Pierre Requin et de l'Empire, lettres patentes du , officier de la Légion d’honneur

Parti d'or et d'azur : l'or au cheval bai, passant, au naturel, la tête contournée, bridé et harnaché d'or et de pourpre, soutenu de sinople et surmonté d'un sabre en bande, de sable ; l'azur au canon sur son affût, d'or, soutenu de sinople et surmonté d'un casque antique, aussi d'or, ayant pour cimier un lion couché, du même, le tout soutenu d'une champagne du tiers de l'écu de gueules chargée du signe des chevaliers légionnaires. Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement.

Sources

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