Pierre Simenon

Pierre Simenon, né le à Lausanne, est un écrivain et romancier anglophone et francophone, il possède la triple nationalité suisse, américaine et canadienne. Pierre Simenon est le fils cadet de Georges Simenon.

Pierre Simenon
Pierre Simenon à Malibu en novembre 2009
Naissance
Lausanne, Suisse
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

  • Au nom du sang versé
  • L'Enfant de Garland Road

Biographie

Longtemps resté éloigné de l'écriture pourtant omniprésente chez les Simenon, comme en témoignent les nombreuses lettres familiales, Pierre Simenon a exercé plusieurs métiers, dont celui d'avocat et de professeur de plongée. C'est lors d'un break lié à l'accumulation de plusieurs évènements éprouvants, dont le décès de sa mère, en 1995 que Pierre Simenon se met progressivement à l'écriture et élabore un premier scénario de roman, qu'il retravaillera progressivement ensuite. En , il publie De père à père, dialogue posthume avec son père, disparu 26 ans plus tôt.

En 2010, il publie Au nom du sang versé, son premier roman. « Un thriller haletant et sanglant, à l'américaine »[1] qui met en scène un fils pris au piège d'un secret de famille concernant son père et sur lequel il décide d'enquêter. Pour se documenter, ce passionné d'histoire « passe un an et demi à faire des recherches entre Berlin et Cracovie »[2].

Dans son second livre, De père à père, Pierre Simenon raconte ses souvenirs lors d'un trajet de la côte Ouest à la côte Est des États-Unis. Il revient notamment sur les premières années d'une enfance dorée dans la demeure de son père à Epalinges, puis la dégradation progressive de l'ambiance familiale et le harcèlement que fit subir sa mère à son père Georges Simenon. Jusqu'au suicide de sa sœur Marie-Jo[3] à l'âge de 25 ans, drame familial dont il attribue une part de responsabilité à sa mère[4],[5], personnalité égocentrique souffrant de troubles psychiatriques. « Je ne me souviens pas d'avoir jamais aimé ma mère »[6] écrit-il.

Dans son livre, Pierre Simenon interroge un père, son « Dad » qu'il a tant aimé, sur ses zones d'ombre. Il met en parallèle sa réussite et une vie familiale en demi teinte, souvent perturbée par l'amour de son père pour les femmes : « Il aimait les femmes, toutes les femmes. » Il interroge dans son récit la paternité[7] et en profite également pour donner sa version des controverses autour de son père et notamment de sa dernière compagne, Térésa.

Œuvres

Romans

  • Au nom du sang versé, Flammarion, 2010
  • L'Enfant de Garland Road, Plon, 2019

Essais

  • De père à père, Flammarion, 2015

Notes et références

  1. « Un débutant nommé Simenon », sur LeFigaro.fr, (consulté le )
  2. « Pierre Simenon: sans l'ombre d'un père », sur Hebdo.ch, (consulté le ).
  3. Marie-Jo Simenon (1953-1978) ; voir sur imdb.com.
  4. « Georges Simenon vu par son fils », sur Lexpress.fr, (consulté le )
  5. « Un fils de Georges Simenon interpelle son père et se livre », sur La Tribune de Genève, (consulté le )
  6. « Les livres ont la parole : "De père à père", de Pierre Simenon », sur RTL.fr, (consulté le )
  7. « Pierre Simenon, de père à père », sur FranceInfo.fr, (consulté le ) : « Dans ce dialogue posthume avec un père pas comme les autres, Pierre Simenon livre son testament sentimental et familial. »

Voir aussi

Médias

Liens externes

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