Pierre Vermare

Pierre Vermare est le fils d'un cultivateur lyonnais et le frère de Victor Vermare[2]. Il est élève de Joseph-Hugues Fabisch et obtient la médaille d'or à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon[1]. Il épouse Anna Pétreling et fonde une entreprise familiale d'articles de piété à laquelle il fait probablement participer son frère Victor[2]. Ses sculptures, produites par l'entreprise familiale sont éditées en grand nombre et souvent faites de plâtre peint et parfois de pierre et les sujets sont religieux[2]. Cette Maison Vermare - Statuaire, Orfèvrerie, Ornements et Bronzes, située au n^o 25, rue de Francheville (actuelle rue du commandant Charcot dans le 5^e arrondissement de Lyon, produisit de nombreuses statues pour les églises de la région.[3]

Parmi ses élèves on compte deux de ses fils, André Vermare et Frédéric Vermare ainsi que le sculpteur-céramiste Jean-Joseph Carriès[2]. Tous les fils de Pierre Vermare intègrent l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon[2]. Alors qu'il cherche un apprenti, il fait appel à Carriès qui vit à l'orphelinat Denuzière; il n'a que treize ans donc probablement en 1868[4]. Carriès quitte son atelier deux ans après[5] mais ce court apprentissage marque sa différence lorsqu'il vient à l'atelier d'Augustin Dumont à Paris puisqu'il applique de la barbotine au pinceau pour colorer son bas-relief Descente de croix, ce qui provoque les railleries de ses camarades[2]^,[4].

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